Comme chaque samedi depuis l’attentat du 7 octobre 2023, des milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Tel-Aviv pour réclamer la libération des otages. Mais la fin de la médiation inquiète les familles.
Le Qatar a annoncé suspendre sa médiation entre Israël et le Hamas palestinien, au grand désespoir de certains Israéliens qui ont exprimé leur inquiétude quant au sort des otages toujours détenus dans la bande de Gaza.
Au 400e jour de la guerre déclenchée par le mouvement islamiste, des milliers de personnes se sont rassemblées, comme chaque samedi, à Tel-Aviv pour réclamer la libération des otages, a constaté un journaliste de l’AFP.
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« je suis très, très inquiet», a déclaré à l’AFP l’une des manifestants, Ruti Lior. « Je ne comprends pas vraiment dans quelle mesure le Qatar peut ou ne peut pas aider, mais pour moi c’est une preuve supplémentaire que cela manque vraiment de sérieux et que ces accords sont sabotés.“, a expliqué ce psychothérapeute.
« Cela fait 400 jours que nous attendons »
Dans le cortège, plusieurs personnes brandissaient des pancartes portant le numéro 400 ou des slogans réclamant le retour des otages et la fin de la guerre. « Nous attendons depuis 400 jours», a témoigné Gal, un homme de 60 ans. Qatar »ont échoué dans la question de la médiation, et pas seulement eux, mais d’autres ont également échoué« .
Avec les Etats-Unis et l’Egypte, le Qatar est l’un des principaux acteurs de la médiation qui vise à établir une trêve entre les deux belligérants et obtenir la libération des otages. Sur les 251 personnes prises en otages ce jour-là, 97 sont toujours détenues à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.
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La médiation internationale a abouti à une trêve en novembre 2023 – la seule dans le conflit – qui a duré une semaine et permis la libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Mais, après des mois d’efforts infructueux, le Qatar a annoncé samedi avoir suspendu sa médiation.
« Combien de larmes encore faut-il verser et combien de sang faut-il verser avant que quelqu’un fasse le bon choix et ramène nos enfants à la maison ? Quatre cents jours ! Quelqu’un peut-il imaginer cela ?« , a déclaré Nina Wenkert, la mère d’un otage. « Nous restons silencieux, mais nous n’avons pas abandonné. Une mère n’abandonne jamais. Jamais!», a-t-elle ajouté.
De son côté, un porte-parole des Affaires étrangères du Qatar a indiqué dans un communiqué que son pays reprendrait ses efforts de médiation «lorsque les parties font preuve de volonté et de sérieux» pour mettre fin aux hostilités.
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