« Le soir, il est parti… » : très ému, Gérard Jugnot révèle comment il a appris la mort de Michel Blanc
L’acteur emblématique de la troupe du Splendid, Michel Blanc, est décédé dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 octobre. Ce fut un choc pour tous les Français, particulièrement les cinéphiles, mais plus encore pour la troupe du Splendid, composée des les plus grands acteurs de notre pays, tous amis depuis de nombreuses années.
De nombreuses personnes ont suivi avec émotion les obsèques de l’acteur à la télévision, voyant défiler les membres du Splendid, venus rendre hommage à leur ami de toujours. Si Michel Blanc était connu et reconnu pour son rôle de Jean-Claude Dusse dans Les Bronzés, il s’est illustré dans bien d’autres références cinématographiques.
Amis d’enfance
La troupe du Splendid a été formée très tôt par de jeunes comédiens en herbe, et surtout, des amis. Gérard Jugnot a notamment rencontré Michel Blanc sur les bancs de l’école, en quatrième année. Dire à quel point leur amitié avait duré toujours, et n’avait pas pris une ride.
L’acteur a été dévasté d’apprendre la mort subite de son ami, et est apparu également dévasté après qu’un hommage lui ait été rendu lors du Festival de Nice. Des images de l’acteur en larmes, affalé sur sa chaise, ont fait le tour des médias et des réseaux sociaux.
Gérard Jugnot « C’est Josiane qui m’a appelé… »
Ce samedi 9 novembre 2024, Gérard Jugnot était l’invité de l’émission C L’Hebdo, diffusée sur France 5. Il a été interrogé sur les circonstances dans lesquelles il a appris le décès de son ami, Michel Blanc.
L’acteur a répondu, très ému : « C’est Josiane qui m’a appelé… On avait suivi les aventures de ses multiples crises cardiaques, et le soir, il est parti », il a expliqué avant de dire que ce jour là il sortait « une projection d’un très beau film, qui s’appelle ‘La bicyclette’, et qui est un film sur le deuil en plus. Je suis sorti, et j’ai eu ce message, voilà… »,
a-t-il déclaré. Il a également ajouté : « On ne se voyait plus beaucoup » mais ils ont ri « comme des cons, comme au lycée », chaque fois qu’ils se rencontraient, expliquait-il.