Décès de Geneviève Grad, fille fictive de Louis de Funès et première compagne d’Igor Bogdanoff
L’actrice Geneviève Grad est décédée vendredi à l’âge de 80 ans des suites d’un cancer. Elle était connue du grand public pour avoir joué le rôle de Nicole dans la série « Gendarme » et a eu une histoire d’amour avec Igor Bogdanoff, devenant la mère de son premier enfant.
Avant même d’être un visage, Geneviève Grad était une voix, celle du célèbre « Douliou douliou Saint-Tropez » (et non « Do you do you St-Tropez », comme nous sommes trop nombreux à le croire), chanson culte du film « Le Gendarme de Saint-Tropez ». L’actrice incarnait Nicole Cruchot, la fille espiègle du grand quartier-maître, incarnée par Louis de Funès, dans la série « Gendarmes ».
L’actrice est décédée dans la nuit du 7 au 8 novembre des suites d’un cancer, à Blois (Loir-et-Cher). Elle avait 80 ans et s’était retirée du cinéma depuis les années 1970 pour travailler dans le monde de la production télévisuelle, notamment pour la série « Temps X » des frères Bogdanoff.
Des frères qu’elle a bien connu pour avoir été le compagnon d’Igor Bogdanoff, qu’elle avait rencontré lors de vacances dans le Gers, département d’où sont originaires les célèbres jumeaux. En 1976, le couple accueille un fils, Dimitri, enfant unique de Geneviève, qui épouse ensuite l’architecte Jean Guillaume dans les années 90. Ce samedi 9 novembre, aucun enfant de la fratrie Bogdanoff n’avait publiquement réagi au décès de l’actrice.
Une carrière entre opéra, stars et antiquités
La carrière de Geneviève Grad n’a pas débuté devant les caméras mais sur les prestigieuses scènes de l’Opéra de Paris, où la future comédienne a débuté comme un petit rat, avant de quitter les rangs du ballet à l’adolescence. Son premier grand rôle au cinéma arrive ensuite en 1961 avec « Capitaine Fracasse » où la jeune fille de l’époque peut donner face à Jean Marais.
Après avoir quitté le monde du cinéma et de l’audiovisuel, elle travaille de nombreuses années comme antiquaire à Vendôme (Loir-et-Cher). Selon son mari, elle continuait cependant à recevoir des demandes de dédicaces du monde entier, saluant ainsi le premier complice de l’Intendant Cruchot.