C’est une triste nouvelle qui ébranle ce mardi matin. Kazuo Umezuégalement surnommé Kazuo Umezz, est décédé à l’âge de 88 ans.
Son décès est survenu le 28 octobre, mais l’annonce a été faite ce matin dans différents médias japonais.
(Crédit photo : Yu-chan, manager de Kazuo Umezu)
Né en septembre 1936, Kazuo Umezu débute sa carrière de mangaka à l’âge de 19 ans, dans les années 1950. Une carrière particulièrement riche puisque l’auteur navigue entre les genres, mais s’illustre comme l’un des maîtres du manga d’horreur. Il a notamment signé La femme serpent, Orochi, baptême, Je suis Shingoou même L’école enlevéeson œuvre la plus populaire. Aussi, Kazuo Umezu n’a jamais cessé de repousser les limites de son art. Ainsi, en 2022, c’est lors d’une exposition qui lui est consacrée que l’artiste révèle Zoku Shingoune suite de son célèbre I am Shingo qui a pris la forme de 101 peintures acryliques. En 2018, c’est Je suis Shingo qui permet à l’auteur de remporter le Prix du Patrimoine au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Convaincu de la portée artistique de ses mangas, le maître nous a quitté en laissant un dernier souhait : que ses œuvres soient partagées et lues à travers le monde.
Dans nos régions, Glénat a été pionnier en publiant Kazuo Umezu en 2004 avec L’école balayée (réédité depuis 2021) puis Baptême. Dès 2015, c’est Le Lézard Noir qui remet l’artiste sur le devant de la scène avec une succession de publications initiées par Les maisons à insectes. Actuellement, l’éditeur poitevin publie La main gauche de Dieu, la main droite du Diabledont 2 des 4 volumes sont disponibles.
C’est donc un très grand nom du manga qui nous quitte. Nous présentons nos condoléances aux proches de Kazuo Umezu mais également à ses fans et lecteurs.
