« aucune autre année que 2023 n’aura autant déjoué les prévisions » !
La NASA admet que les modèles de prévisions climatiques n’ont pas été capables de prédire le réchauffement extraordinaire de l’année 2023. À ce jour, l’Agence spatiale américaine ne parvient pas à expliquer un tel écart entre ce qu’elle avait envisagé et la réalité.
» Cela devrait nous rendre humble, mais il est aussi inquiétant, d’admettre qu’aucune autre année que 2023 n’aura autant déjoué les prédictions des scientifiques. l’explique climatologueclimatologue de la NASANASA Gavin Schmidt dans Nature. 2023, l’année la plus chaude enregistrée depuis le début des relevés bulletin météobulletin météo, a en effet brisé toutes les prédictions : les scientifiques s’attendaient à un réchauffement important, mais pas de cet ordre. Notre planète a connu un réchauffement de 0,2°C supérieur à celui prévu par les climatologues. Cela n’a l’air de rien, mais à l’échelle mondiale, la différence est énorme. Peut-être le plus grand écart entre les prévisions et la réalité depuis 40 ans, selon la NASA.
Un pas dans le royaume de l’inconnu ?
Plusieurs facteurs ont conduit à la hausse des températures de l’année précédente : le réchauffement climatique lié à émissionsémissions des gaz à effet de serre bien sûr, mais aussi le réchauffement du phénomène El Niño, ou encore les conséquences de l’éruption du volcan Hunga Tonga en 2022, la réduction de certains polluants qui obstruaient le ciel et le cycle solaire. Mais tout cela ne suffit pas à expliquer une telle augmentation du chaleurchaleur monde en 2023, admet la NASA. L’organisation américaine estime qu’il y a quelque chose de plus que nous ne comprenons pas encore dans le système climatique. Toutefois, le climatologue n’exclut pas que la hausse fulgurante des températures en 2023 puisse aussi s’expliquer par un simple anomalieanomalie ponctuel, en plus de tous les facteurs mentionnés.
Dans tous les cas, » si cette anomalie de température, par rapport à nos prévisions, ne se résorbe pas d’ici août prochain, avec la fin du phénomène El Niño, alors cela voudra dire que nous sommes véritablement entrés dans le royaume de l’inconnu », précise Gavin Schmidt.