Divertissement

Emmené par L’Amour Ouf et Monsieur Aznavour, le cinéma français bat des records en octobre

Avec 15,53 millions de spectateurs, le mois d’octobre 2024 se démarque des années précédentes fortement impactées par la pandémie de Covid-19.

Une première depuis la pandémie de Covid-19. Le cinéma français a battu des records avec les sorties de Ouf, l’amour et de Monsieur Aznavour . Au total, près de 15,53 millions de spectateurs ont franchi les portes des cinémas en octobre, ce qui en fait le 10e le mois le plus prolifique d’une année civile depuis 2020. Selon les chiffres publiés par le Centre national du cinéma (CNN) lundi 4 novembre, la fréquentation aurait connu un bond de 10,8% sur un an, de quoi faire oublier le trou d’air laissé au début de l’année par la grève des écrivains et des acteurs à Hollywood.

Car les premiers mois de 2024 laissaient présager le pire. De janvier à octobre, 143,21 millions de billets ont été vendus, soit une baisse de 3,2 % par rapport à l’année précédente. Mais ce retard accumulé disparaît progressivement, notamment grâce aux productions françaises qui représentent 45 % des entrées et qui augmentent considérablement la fréquentation des salles.

3 millions d’entrées pour Ouf, l’amour

Porté par le film d’Artus Un petit quelque chose en plus (10,7 millions d’entrées), plus gros succès de l’année 2024, et Le Comte de Monte-Cristo (9,2 millions d’entrées), le cinéma peut remercier les films « made in France ». En octobre, c’est bien Ouf, l’amour de Gilles Lellouche, avec François Civil et Adèle Exarchopoulos, qui a multiplié les scores avec plus de 3 millions d’entrées depuis sa sortie. Suivi de Monsieur Aznavourle biopic du chanteur emblématique incarné par Tahar Rahim, avec près d’1 million d’entrées en une semaine.

Ces véritables succès « à la française » attirent de plus en plus, notamment un public plus jeune, majoritairement resté à l’écart des salles de cinéma depuis l’arrivée des plateformes de streaming. Ouf, l’amour incarne cette renaissance. Avec son histoire d’amour torturée entre deux adolescents passionnés, il dynamise la fréquentation des 15-24 ans (29% des entrées). De quoi redonner espoir. Et si le cinéma français, après la page noire du Covid-19, parvenait enfin à rassembler tous les Français en salles.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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