Michelin annonce la fermeture des usines de Cholet et Vannes, 1 254 salariés concernés
Michelin a annoncé ce mardi matin la fermeture de deux de ses usines en France d’ici 2026. Les salariés ont été prévenus depuis son site des Carmes à Clermont-Ferrand. Les fermetures concernent les sites de Cholet (Maine-et-Loire) et de Vannes (Morbihan). 1 254 salariés sont concernés, dont 299 salariés sur son site du Morbihan, a indiqué la direction à France Bleu Armorique.
Michelin explique ces fermetures par « l’effondrement » des ventes de pneus pour camions et camionnettes. « C’est l’effondrement de l’activité qui a provoqué cette situation, et je veux dire à tous ces salariés que nous ne laisserons personne de côté. »a déclaré Florent Menegaux, PDG de Michelin, dans un entretien à l’AFP.
955 salariés à Cholet, 299 à Vannes
La plus grande des deux usines est celle de Cholet. Elle emploie 955 employés qui fabriquent principalement des petits pneus pour camions légers (17 pouces et moins). Ce segment de marché « a connu une baisse significative » en Europe ces dernières années, « avec une réduction drastique des volumes de production (…) sans perspective de reprise »justifie Michelin.
Le site de Vannes compte 299 salariés qui produisent principalement des câbles métalliques pour pneumatiques alors fabriqués en Espagne et en Italie notamment. L’usine bretonne connaît une baisse continue de ses volumes de production « en raison notamment de l’évolution du niveau de la demande des usines poids lourds du groupe en Europe (…) sans perspective de reprise »souligne Michelin.
Dans l’immédiat, Michelin va arrêter la production sur les deux sites jusqu’au 13 novembre pour « permettre aux organisations patronales et syndicales de proposer des échanges collectifs et individuels aux salariés ».
Ces deux fermetures d’usines annoncées viennent s’ajouter à celles de Poitiers, Toul, Joué-lès-Tours et La-Roche-sur-Yon. Michelin aura fermé six usines en 20 ansdont la dernière à La-Roche-sur-Yon en 2020. Le groupe prépare également la fermeture de deux usines en Allemagne d’ici 2025.