L’énorme panne du système autonome Tesla en pleine nuit
Un propriétaire américain d’une Tesla Model 3 utilisait le système Autopilot et n’a pas pu reconnaître un cerf au milieu de la route. N’oubliez pas que Tesla souhaite uniquement utiliser des caméras et non du Lidar et du radar.
Tesla prétend disposer de l’un des systèmes de conduite autonome les plus avancés du marché avec son Autopilot. Il est vrai que cet appareil est celui qui a accumulé le plus de kilomètres de tests par rapport au nombre de Tesla en circulation. Mais la marque le doit avant tout à ses clients qui jouent aux testeurs de logiciels, les données de terrain permettant à Tesla d’améliorer constamment l’Autopilot. Mais les meilleures lignes de code du monde ne pourront pas remplacer les capteurs à ultrasons et les radars.. Cependant, depuis 2021, Tesla a commencé à se désengager de ces technologies pour ne conserver que les caméras, qui montrent parfois leurs limites la nuit ou dans des conditions météorologiques difficiles. Et ce qui suit semble encore une fois montrer les limites du pilote automatique avec caméra uniquement.
Un cerf puis s’en va
Frappez le cerf avec ma Tesla.
FSD ne s’est pas arrêté, même après avoir heurté le cerf à pleine vitesse. Énorme surprise après avoir subi une douzaine de faux arrêts chaque jour !
Je vis actuellement le pire côté du service Tesla. Je ne peux même pas obtenir une estimation pour l’assurance. Rendez-vous les plus proches uniquement en janvier. pic.twitter.com/7PMiROmk5x
– Paul S (@TheSeekerOf42) 28 octobre 2024
Tesla va à contre-courant de la tendance des autres constructeurs qui estiment que c’est l’association entre la caméra et les radars/lidars qui permet d’obtenir la meilleure combinaison possible. Ce propriétaire de Model 3 aurait vécu cela puisque son véhicule, qui roulait de nuit avec le pilote automatique activé, n’a pas freiné alors qu’un cerf se trouvait en plein milieu de la route. Pire, sa Tesla aurait continué sa route sans s’arrêter malgré le choc. Cela ne manquera pas de relancer le débat sur l’utilisation, sur route ouverte, de systèmes de conduite autonome de niveau 3 qui sont souvent loin d’être au point dès que les conditions ne sont plus parfaites (plein jour, circulation régulière, voie rapide avec séparateur central). …).
Journaliste automobile (et un peu journaliste vélo aussi). Aussi passionné par les nouveautés que l’industrie ou l’environnement, mais aussi par tout ce qui fera progresser la mobilité.
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Publié le 11/04/2024 à 07h20