Wembanyama mène les Spurs contre Gobert et les Minnesota Timberwolves
Un vol à 1 heure du matin. Une arrivée trois heures plus tard, à San Antonio, pour un total très léger de 4 heures de sommeil. C’est ce qu’ont dû endurer Rudy Gobert et ses coéquipiers samedi, après un match intense disputé la veille sur le parquet de Denver (119-116). « En tant que compétiteurs, nous n’avons pas hésité à relever le défi ce soir (SAMEDI). Mais c’était vraiment difficile de continuer. On a fait un match de merde »résumait ensuite l’intérieur français, les pieds plongés dans un seau à glace dans le vestiaire.
Emmenés par un bon Julius Randle (21 points à 8/15 au tir), les Wolves n’ont tenu qu’un quart-temps (score 32-32), avant de voir les Spurs passer devant et ne plus lâcher leur avance. La franchise texane a montré un visage séduisant dans le jeu avec une adresse au tir (51,8% de réussite) et des mouvements collectifs à chaque instant (32 passes décisives). A l’image de son cinq par cinq historique réalisé deux jours plus tôt dans l’Utah, Victor Wembanyama a montré sa polyvalence samedi (17 points, 6 rebonds, 3 passes et 2 contres), même s’il aurait pu éviter certains tirs difficiles, notamment aux trois ponts. (seulement 1/7 réussi).
« Nous nous rapprochons de la véritable philosophie de jeu des Spurs »
San Antonio a creusé l’écart dans le troisième quart-temps grâce à Keldon Johnson (25 ans) et Jeremy Sochan (21 ans), tous deux impressionnants dans la peinture du Minnesota (respectivement 25 et 19 points marqués sur toute la période). correspondre). Le meneur vétéran Chris Paul (39 ans) s’est également montré en forme avec un double-double (15 points, 13 passes décisives).
Tout le contraire de Rudy Gobert et de sa famille. Le Français n’a passé que 23 minutes sur le terrain avant d’être rappelé sur le banc avec les autres titulaires en fin de match. Les Spurs ont terminé le travail pour une nette victoire 113-103. « Nous savions que nous jouions contre une équipe ambitieuse. Nous avons réussi à élever notre niveau défensif et à le maintenir jusqu’au bout. a souligné Mitch Johnson, promu entraîneur-chef des Spurs en l’absence de dernière minute de Gregg Popovich, malade. « Nous avons fait circuler le ballon comme jamais auparavant et cela nous a créé des paniers faciles. Nous nous rapprochons de la véritable philosophie de jeu des Spurs. »» a ajouté Wembanyama.