L’appartement « bas de plafond » de Camille Cottin sur les Grands Boulevards
Bien connue pour ses rôles dans la série comique Connard sur Canal + et dans la sitcom Dix pour centCamille Cottin revient au cinéma, le 6 novembre, dans le film Trois amis par Emmanuel Mouret. Aux côtés d’India Hair et de Sara Forestier, elle incarne Alice, l’un des trois personnages principaux. Il y a quelques temps, elle dévoilait son intérieur à Géraldine Sarratia pour le podcast Le goût de M. Un appartement de banlieue du quartier des Grands Boulevards, dans lequel elle a passé son enfance. « J’ai grandi rue Montmartre, juste à côté d’un magasin de blagues dont je voulais absolument regarder la vitrine en allant à l’école ; Je la vois encore aujourd’hui avec ma fille. » Un quartier vivant auquel elle est très attachée, et souhaite revenir. « J’aime ce mélange familial, les amis de ma fille se retrouvent sur la place, c’est vraiment sympa et en même temps, il y a tous ces bars, ces restaurants… Le soir, c’est animé, il y a beaucoup de jeunes sur la place. rue. »
Chez elle, — « J’ai fait du rangement parce que tu venais, donc comme ça, ça ne me ressemble pas ! » « , plaisante-t-elle – elle décrit son espace de vie comme chaleureux. « C’est un appartement de banlieue donc pas haussmannien, bas de plafond, donnant sur cour… on pourrait dire que c’est muré, en même temps j’aime entendre le voisin jouer du piano, quand les fenêtres sont ouvertes… ça ne me dérange pas, il y a un petit côté italien que j’aime bien. » Habituée des lieux animés, Camille Cottin a passé son adolescence à Londres où elle se souvient d’une vie de rencontres, de fêtes et d’extravagances. A Paris, elle confie qu’elle ne peut pas organiser de fêtes chez elle justement à cause de l’isolement et du voisinage. « Mais pour ça il y a la cave… »elle a souri.
Sa décoration éclectique mêle photographies de collages féministes, livres de Martin Parr et œuvres de son père, artiste. « Là, nous sommes entourés de neuf petits cadres qui représentent chacun un squelette. Mon père était artiste mais il rénovait aussi des appartements, travaillait dans des cinémas où il peignait des ciels… » Sa mère, qu’elle décrit comme nomade, « va chaque année en Inde à la rencontre des tribus et s’installe dans les Pouilles il y a six ans ». Dans son bureau, elle a rassemblé « tous (ses) prix bizarres » : ses globes de cristal, son prix de l’Alpe d’Huez « super moche », elle rit. Parmi ses inspirations, elle aime citer Charlotte Perriand et Le Corbusier, dont elle apprécie particulièrement la Cité Radieuse de Marseille, qui l’a touchée lors de son passage. « C’est simple, axé sur l’essentiel, mais le choix des matières et des couleurs est joyeux. Simple mais chaleureux, et tourné vers les autres. » A l’image de l’actrice, conclut Géraldine Sarratia.