TÉMOIGNAGES – Le secteur de l’assurance obsèques et des services funéraires continue de gagner du terrain en France. Et face à une demande toujours croissante, certaines entreprises n’hésitent plus à jouer avec les limites de la réglementation.
Au moment du deuil, les familles disposent souvent de peu de temps pour organiser l’enterrement ou la crémation de leur proche. Certains prestataires peu scrupuleux n’hésitent pas à profiter de cette période compliquée pour surfacturer leurs clients ou déroger aux règles régissant le secteur funéraire. Audrey, 40 ans, en a fait les frais lorsque son père est décédé le 4 juillet dans un hôpital parisien. L’événement tragique a été si soudain que sa belle-mère s’est instinctivement rendue à la maison funéraire la plus proche, à 500 mètres de chez elle. S’ensuit une période pleine de mésaventures, dont la famille se serait passée : « Le cercueil de mon père n’a jamais été scellé, dans la salle de contemplation les vis et les tournevis jonchaient le sol. Ensuite, les employés ont égaré l’urne de mon père, avec les cendres à l’intérieur, pendant trois jours. L’un d’eux a rapporté qu’il l’avait récupéré alors qu’il se trouvait encore au cimetière du Père Lachaise.
Les ennuis ne s’arrêtent pas là pour la famille…
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