Spectacle La Machine à Toulouse : « On nous a demandé de nous écarter alors qu’il n’y avait plus de place », les spectateurs mal à l’aise
Alors que la foule continue de se rassembler autour des Machines, il devient parfois difficile de s’écarter en se déplaçant. Certains se sont sentis compressés, stressés… d’autres se sont sentis mal cet après-midi sur le Pont Neuf.
Ce samedi après-midi, dès 14h30, le Pont Neuf était déjà rempli de monde. Debout ou assis sur les trottoirs, contre les murets, des centaines de personnes attendaient le réveil de Lililth, censée emprunter ce pont qui longe les berges de la Garonne. Au fil des heures, la foule grandissait, tant sur le Pont Neuf que sur le quai de la Daurade. Alors, lorsque la femme scorpion a dû se frayer un chemin à travers cette masse humaine, certains spectateurs se sont sentis très comprimés.
« Il n’y avait pas de place »
« Je suis arrivé au Pont Neuf à 15h30, il y avait du monde incroyable. Nous étions déjà entassés et les agents de sécurité nous demandaient de nous écarter pour que Lilith puisse passer, même s’il n’y avait plus de place. C’était très stressant », explique Claire, qui s’en est sortie avant un pied écrasé.
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La même scène s’est ensuite produite sur le Pont Neuf où les personnes présentes sur la route étaient priées de monter sur les trottoirs alors que Lilith arrivait d’un côté et le Minotaure de l’autre. Là aussi, certains se sont sentis comprimés. «Je me sens écrasé», «Je vais te perdre», «c’est une horreur», pouvait-on entendre au milieu des cris et des larmes des enfants.
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Une fois la vague passée, de nombreuses personnes se sont assises sur les trottoirs du Pont Neuf, certaines au bord du mal. Plusieurs agents de la sécurité civile sont intervenus et des ambulances ont été appelées.