Divertissement

Michel Denisot se dit pressenti pour le ministère de la Culture

Michel Denisot avec l’écharpe de La Berrichonne de Châteauroux, en 2021.
GUILLAUME SOUVANT / AFP

Dans La Tribune dimanchel’ancien présentateur de Canal+ affirme s’être vu proposer rue de Valois avant la nomination de Roselyne Bachelot, en 2020.

Conseiller municipal, oui, ministre, non. Michel Denisot Le père fondateur de la chaîne Canal+, dont on fêtera bientôt les quarante ans d’existence, a déjà eu une brève expérience d’élu de terrain, à Saint-Genou, dans l’Indre. Même si une investiture aux élections législatives a également été évoquée en 2022, ses ambitions politiques s’arrêtent là.

Le journaliste le confie La Tribune dimanche on lui propose néanmoins le poste de ministre de la Culture. Au moins, il a été approché pour savoir ce qui l’avait poussé à faire une telle proposition. «  Je n’ai pas vraiment envie d’y revenir, mais cela m’a assez surpris… »se confie à l’hebdomadaire l’ancien présentateur du « Grand Journal », qui vient de publier un ouvrage intitulé Flammarion Toute première fois : Ils ont tous débuté sur Canal+.

« Je ne me sentais pas légitime »

«  J’ai pris un café avec un proche d’Emmanuel Macron qui m’a proposé un ministère… Si ça avait été le Sport, j’aurais compris. Mais c’était la Culture ! »poursuit Michel Denisot, qui a eu une longue carrière dans le domaine du football. Il a dirigé le PSG dans les années 1990 puis la Berrichonne de Châteauroux, son club fétiche. En 2020, il se présente sans succès à la présidence de la Ligue de football professionnel.

«  C’était avant la nomination de Roselyne Bachelotprécise Michel Denisot. Je ne me sentais pas légitime, et puis je ne voulais pas de la vie de ministre. J’ai immédiatement dit non et je l’ai remercié. Quand je suis sorti du café et que je suis rentré chez moi, je riais tout seul ! La vie est toujours aussi incroyable ! »

S’il admet que son ego a été endommagé «  flatté »le journaliste a écarté cette proposition prestigieuse. Aurait-il, depuis son bureau de la rue de Valois, continué à compiler les images les plus drôles qu’il trouve sur les réseaux sociaux, une de ses activités favorites ? «  Dérision, j’en ai besoin, c’est même indispensable »» confie à ce sujet celui qui est resté un observateur assidu de la vie médiatique et politique.

Les téléspectateurs le retrouveront prochainement sur TMC. A l’occasion d’une programmation anniversaire au cours de laquelle Yann Barthès souhaite célébrer les vingt ans du « Grand Journal » (2004 – 2017), les quarante ans de Canal+ créé en novembre 1984 et les quatre-vingts ans de Michel Denisot, qui aura embrassé de nombreuses carrières, mais pas celle de ministre.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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