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Ces jeunes entreprises françaises pourraient changer votre façon de voyager

Depuis deux ans, les trophées « France Tourisme Tech » mettent en lumière les start-up qui travaillent sur le voyage de demain. Les dix heureux élus sont présentés aujourd’hui à Bercy par la ministre Marina Ferrari.

Connecter les jeunes startups de la tech, qui ont les idées mais pas toujours les moyens, et les grands groupes du secteur du voyage, qui ont les moyens mais pas toujours les idées : telle est la mission affichée du tremplin « France Tourisme Tech ». », lancé en octobre 2023 sous l’égide du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Choisis parce qu’ils œuvrent à moderniser, digitaliser et optimiser les voyages de demain, les lauréats de la deuxième version du concours sont présentés ce jeudi au ministère des Finances à Bercy par la toute jeune ministre déléguée chargée de l’Economie touristique, Marina Ferrari. .

La clé pour les start-up ? Une année d’accompagnement, de conseils mais surtout de mise en relation avec des « grands » du secteur du voyage et des fonds d’investissement. Kevin Ha fait le point sur la première édition du concours. « Sur les 15 gagnants de la première promotion, le taux de conversion a été de 50 % : soixante branchements pour trente contrats signés. Parmi les jolis couples créés l’année dernière, une alliance entre le réseau de clubs de vacances Belambra et Cirkwi, une start-up permettant de les localiser sur une carte interactive ; un autre entre le groupe Aéroports de Paris (ADP) et Outsight, qui utilise la technologie 3D et l’intelligence artificielle pour suivre les flux de passagers dans les aéroports.

La promotion de cette année sera réduite, avec seulement dix entreprises sélectionnées contre 15 lors de la première édition. Pourquoi ce choix de réduire la voilure ? « Nous avons eu moins de candidatures cette année, admet Kevin Ha, de la Direction générale des entreprises, l’organisme qui pilote le programme. Mais nous avons également souhaité faire une présélection pour mieux prendre en compte certains facteurs comme l’impact environnemental ou sociétal. Autres critères pour être éligible : être une start-up, TPE ou PME du secteur du tourisme, intégrer une technologie émergente comme l’IA, la blockchain ou le métaverse, avoir 5 salariés à temps plein mais aussi son siège social en France. Cette année, nous avons sélectionné quatre outils ingénieux et engageants, qui s’adressent aussi bien au grand public qu’aux professionnels.

La foule, pour dire adieu aux files d’attente

C’est écrit dessus : pour le voyageur, cette start-up créée en 2014 permet de connaître, en temps réel, les foules dans les musées, monuments et autres parcs. 15-20-25 minutes, l’application et le site internet calculent avec précision le temps d’attente et le pourcentage d’occupation d’un emplacement. Et ainsi vous permettre de savoir quel est le moment optimal pour planifier votre visite. Pour les professionnels, Affluences permet de trouver des solutions pour réguler les flux, comme la réservation en ligne. De quoi soulager les lieux touchés par le surtourisme par exemple.

Fairlyne, pour ne pas perdre votre réservation

Fini les billets payés en vain car nous n’avons pas souscrit d’assurance annulation. Grâce à cette plateforme, les transporteurs peuvent proposer à leurs clients de revendre leur billet de train réservé et non remboursable via une marketplace dédiée. Les utilisateurs de OuiGo le savent bien, puisque cette option leur est proposée depuis 2022. Après les trains et les avions, Fairlyne cherche désormais à s’attaquer aux nuits d’hôtel.

Peek’In, pour ne pas oublier vos chaussons à l’hôtel

Cette application, destinée avant tout aux professionnels (mais qui devrait rassurer de nombreux voyageurs), permet d’optimiser le circuit des objets trouvés dans les hôtels, depuis la prise de contact avec le propriétaire jusqu’à leur envoi à son domicile. Peek’In s’est déjà fait un nom dans le secteur puisque la start-up collabore avec les hôtels Accor et Center Parcs.

Les Flâneuses, pour ne plus avoir mal au dos au musée

Lors d’une visite, dans un musée par exemple, « 92 % du public est touché par la fatigue, ce qui l’oblige souvent à écourter l’expérience ». Dont : cette start-up a conçu des sièges antifatigue, polyvalents et mobiles. Ils sont destinés en priorité aux établissements recevant du public qui pourraient choisir de les acquérir. Mais ces sièges nomades peuvent également être achetés par des individus souffrant par exemple de fatigue chronique.

Toutes les start-up couronnées par France Tourisme Tech sont à retrouver sur le site du ministère de l’Économie.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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