D’intenses bombardements israéliens ont frappé mercredi soir la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, visé par dix-sept frappes après un appel à évacuer plusieurs secteurs, lancé par Israël aux habitants. Selon l’agence de presse libanaise Ani, il s’agit des attentats les plus importants dans ce secteur depuis un mois.
Selon Ani, six bâtiments ont été détruits dans le seul quartier de Laylaki, tandis que la chaîne pro-iranienne Al-Mayadeen a affirmé qu’un de ses bureaux dans un quartier du sud de Beyrouth avait été touché.
En revanche, aucune alerte n’a été donnée pour la frappe qui a touché le quartier de Jnah, au sud de la capitale libanaise. Cette frappe a tué une personne et en a blessé cinq autres, selon le ministère libanais de la Santé.
Emmanuel Macron ouvre ce jeudi une conférence sur le Liban avec l’espoir de mobiliser la communauté internationale pour récolter au moins 400 millions de dollars demandés par l’ONU pour venir en aide aux personnes déplacées par le conflit entre Israël et le Hezbollah. L’objectif du chef de l’Etat est aussi d’obtenir un cessez-le-feu.
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Sur le terrain, les résultats sont toujours particulièrement tragiques. L’offensive israélienne lancée à Gaza en représailles à l’attaque du 7 octobre 2023 a tué au moins 42.792 Palestiniens, principalement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. La guerre a provoqué le déplacement de la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire. En Israël, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1 206 personnes, pour la plupart des civils. Et au moins 1 552 personnes ont été tuées au Liban depuis le début de la campagne de frappes aériennes israéliennes le 23 septembre.
