Israël confirme avoir tué le successeur attendu de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah
L’armée israélienne a confirmé mardi 23 octobre avoir « éliminé » Hachem Safieddine, successeur attendu de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, lors d’une frappe sur Beyrouth début octobre, un nouveau coup dur pour le mouvement libanais pro-iranien. Cette dernière n’a pas confirmé à ce stade le décès de son leader. L’annonce israélienne intervient en marge d’une nouvelle visite en Israël du secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui a estimé que l’élimination du leader du Hamas Yahya Sinouar offrait un « occasion importante » mettre fin à la guerre à Gaza. Suivez notre diffusion en direct.
Coup dur pour le Hezbollah. Au Liban, le Hezbollah a indiqué que les contacts avec Hachem Safieddine avaient été « perdu » depuis les frappes israéliennes près de Beyrouth le 4 octobre. Il était, selon une source proche du Hezbollah, « le candidat le plus probable » pour succéder à Nasrallah à la tête du mouvement chiite financé et armé par l’Iran. Sa probable élimination fragilise encore davantage l’organisation islamiste, déjà exsangue par plusieurs assassinats.
Nouvelles grèves à Beyrouth. Au moins sept frappes israéliennes ont visé mardi soir la banlieue sud de Beyrouth après des appels à l’évacuation, selon l’agence de presse nationale libanaise Ani, quelques heures après une frappe qui a rasé un immeuble de ce fief du Hezbollah. Des panaches de fumée étaient visibles sur les images de l’AFP, plus d’une heure après un appel israélien à évacuer plusieurs quartiers de la banlieue sud.
Efforts diplomatiques. En visite en Israël pour la onzième fois depuis le début du conflit, Antony Blinken a estimé que la mort deLe chef du Hamas, Yahya Sinouar, offert un « opportunité importante de ramener les otages chez eux » et de « mettre fin à la guerre » à Gaza. Le secrétaire d’État américain a également exhorté Benjamin Netanyahu à prendre « mesures supplémentaires » permettre à l’aide humanitaire, contrôlée par Israël, « atteindre les civils d’un bout à l’autre » du territoire palestinien assiégé.