Les peuples autochtones d’Amazonie exigent un financement direct pour protéger leurs territoires
La Conférence des Parties sur la biodiversité s’est ouverte lundi dans la ville colombienne de Cali.
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« Sauver l’Amazonie, c’est nous sauver nous-mêmes. » Les peuples autochtones d’Amazonie ont besoin d’un « financement direct » de protéger leurs territoires, a plaidé lundi 21 octobre l’un de leurs dirigeants, à l’occasion de l’ouverture officielle de la COP16 sur la biodiversité dans la ville colombienne de Cali. « En tant que mouvement indigène amazonien, nous voulons participer à l’élaboration des documents, tant sur le plan technique que politique, mais nous voulons aussi parler de l’aspect financier » de cette COP16, a déclaré à la presse le président de l’Organisation des peuples autochtones de l’Amazonie colombienne, Oswaldo Muca Castizo.
« Nous avons besoin d’un mécanisme de financement direct pour les peuples autochtones, afin qu’ils puissent continuer à conserver, protéger ces territoires »a expliqué Oswaldo Muca Castizo, voyant notamment « compensation pour les soins prodigués depuis des milliers d’années par les peuples autochtones » à la grande forêt amazonienne.
Auparavant, la ministre colombienne de l’Environnement, Susana Muhamad, avait cité, parmi les cinq priorités de« une COP réussie », « l’importance de reconnaître le travail des peuples autochtones et des communautés locales »dont les territoires préservent les plus grands trésors de biodiversité.