de Pékin Express, en Inde, dont vous êtes finaliste, se termine samedi soir sur M6. Êtes-vous toujours capable de vous promener incognito ?
(Rires) Les gens me reconnaissent. Certaines personnes disent qu’elles m’ont vu quelque part mais elles ne se souviennent plus où. D’autres viennent me voir en me disant qu’ils nous adorent avec Clément (son partenaire dans l’émission) ou qu’ils adorent Stéphane (Rotenberg, le présentateur). A chaque fois, c’est bienveillant, donc c’est cool. Les gens veulent surtout savoir ce qui se passe à la fin. J’ai l’habitude : je leur dis qu’il faut qu’ils regardent la finale !
Que ressentez-vous à l’approche de la fin de cette aventure ?
D’un côté, nous attendons la fin et, de l’autre, nous voulons que cela ne finisse jamais. Quand on revient de Pékin, on est triste mais on se dit qu’il y a toujours des émissions. Voilà, c’est le dernier épisode. Après, il n’y aura plus rien à faire le samedi soir, fini l’adrénaline du week-end. C’est une période intense, on est tout le temps dans une sorte d’euphorie globale et c’est difficile d’avoir une vie normale à côté. Ça fait partie du jeu mais quand ça s’arrête, c’est dur !
Qu’est-ce qui vous a frappé en Inde ? Une rencontre particulière ?
Pétillante, pleine d’énergie et sportive, Émeline a été animatrice d’un camping à Vias-Plage (Hérault) avec Clément. Elle travaille actuellement dans un magasin de sport à Lannion. (Patrick Robert/M6)
Quels sont vos meilleurs et pires souvenirs ?
Le meilleur, c’est quand on gagne le duel final en quarts de finale, l’épreuve où on s’était arrêté la saison dernière. Le pire, c’était cette élimination l’année dernière : on avait perdu parce que les autres étaient vraiment durs avec nous. Cette saison, c’était une toute autre ambiance, comme un grand camp d’été, avec quand même de nombreux enjeux. Le niveau était beaucoup plus élevé, les épreuves plus difficiles mais il y avait vraiment une bonne entente entre les binômes. On voulait tous gagner mais dans le fair-play, sans écraser les autres.
Quels sont vos atouts pour remporter la finale face à Axel et son papy Jean-Claude, ce samedi soir ?
Notre bonne humeur, notre énergie et notre complicité. Avec Clément, nous avons réalisé trois saisons d’animations dans un camping à Vias-Plage, près du Cap d’Agde (Hérault). Nous étions déjà habitués au manque de sommeil, au stress, aux caméras. On se connaît bien avec Clément, c’est comme mon frère de cœur, on peut toujours compter l’un sur l’autre. Nous sommes aussi tous les deux très sportifs, nous avons cet esprit de compétition.
J’ai l’impression d’avoir accompli la chose la plus élevée que je ferai jamais dans ma vie. Cela me fait un peu peur de ne plus jamais ressentir de telles émotions.
Où regarderez-vous la finale ?
Samedi, je cours le marathon des Causses, à Millau (Aveyron). La grande course de 36 km part à 12h10 je pense qu’elle durera six heures maximum. Ensuite, je rejoins Clément à Béziers (Hérault), à 1h30 de route. Ça va être une course dans la course, ça me stresse un peu !
La vie ne va-t-elle pas être trop ennuyeuse après tout ça ?
Oh oui… J’ai l’impression d’avoir accompli la chose la plus élevée que j’ai pu faire de toute ma vie. Cela me fait un peu peur de ne plus jamais ressentir de telles émotions. Je me fixerai des défis sportifs mais rien ne vaudra jamais Pékin Express ! En ce moment, je vis avec mes parents à Pabu (22), près de Guingamp, où je suis né. Et je travaille chez Terres de running, un magasin de sport à Lannion. Je suis également entraîneur dans mon club d’athlétisme, le Trégor Goëlo athlétisme, depuis plus de dix ans. Je suis attaché à ma petite ville, je connais un peu tout le monde, j’y ai fait toute ma scolarité…
Pratique
Ce samedi 19 octobre 2024, à partir de 21h10, finale de Pékin Express sur M6.
* Cette 19ème saison, « L’Épopée des Maharadjas », est une édition « all stars ». Seuls les candidats ayant noté les saisons précédentes participent.