Vision : quels sont les signes de la presbytie ?

La presbytie est principalement liée au vieillissement et entraîne des difficultés à voir de près, notamment lors de la lecture de petits caractères. Bien que cela soit inévitable, plusieurs solutions existent pour en réduire les effets et préserver une bonne qualité de vie.

Pour voir de près quand on a des difficultés, les muscles oculaires doivent travailler plus fort. Cela peut entraîner une fatigue similaire à celle ressentie après l’exercice. De plus, passer de longues heures à lire ou à travailler sur un écran sans prendre de pause augmente la fatigue oculaire.

Presbytie : qui est concerné ?

La presbytie est un trouble visuel qui touche presque toutes les personnes âgées de 40 à 45 ans. Les profils les plus courants sont :

• Hypermétropie : ils perçoivent les premiers signes plus tôt, car leur vision de près est déjà altérée.
• Myopes : ils peuvent compenser cette perte en retirant leurs lunettes, facilitant ainsi la lecture de près.

Cependant, environ 40 % de la population est touchée par la presbytie, ce qui en fait le trouble visuel le plus répandu chez les adultes.

Presbytie : comment la détecter ?

La presbytie se manifeste par une diminution de la capacité de l’œil à se concentrer sur les objets proches et à lire les petits caractères. Cela est dû à une perte de flexibilité du cristallin qui rend la vision de près plus difficile. Les symptômes courants comprennent généralement :

• Difficulté à lire de petits textes
• Un besoin d’éloigner l’écrit pour mieux voir
• La nécessité d’une meilleure luminosité pour voir clairement les détails

Les symptômes de la presbytie comprennent également la sécheresse oculaire, des picotements et des maux de tête. Son diagnostic est posé par un ophtalmologiste lors d’examens simples et efficaces :

• Mesure de réfraction : à l’aide d’une lunette automatique, le spécialiste évalue la capacité de l’œil à se concentrer.
• Test de vision de près : le médecin présente des textes à différentes distances pour analyser la capacité d’accommodation.

Il est important de parler à votre ophtalmologiste de vos habitudes de lecture et de vos activités quotidiennes afin qu’il puisse vous apporter la bonne correction.

Presbytie : quels traitements disponibles ?

La presbytie peut être corrigée de plusieurs manières, selon les besoins de chacun :

• Lunettes : Les verres progressifs sont souvent recommandés car ils permettent de voir à différentes distances. Les lunettes à double foyer, bien que moins courantes, restent une option viable.
• Lentilles de contact : lentilles multifocales ou « monovision » (un œil pour la distance et l’autre pour la proximité) sont une alternative aux lunettes.
• Chirurgie réfractive : il existe également des techniques comme le Presbylasik qui permettent de remodeler la cornée de l’œil, ou encore de remplacer le cristallin par un implant dit « multifocal ». Cette option est particulièrement intéressante pour ceux qui préfèrent ne pas porter de lunettes.

Presbytie : comment prévenir son apparition ?

Bien que la presbytie soit un phénomène inévitable, certaines pratiques peuvent tout de même contribuer à préserver votre vision :

• Consultations régulières : consulter un ophtalmologiste au moins tous les deux à trois ans, surtout après 45 ans.
• Protection des yeux : protégez vos yeux des rayons UV et de la lumière bleue.
• Verres adaptés : Assurez-vous que vos lunettes répondent à vos besoins visuels.
• Surveillance médicale : Prenez soin de traiter les problèmes de santé qui pourraient affecter votre vision, comme l’hypertension artérielle ou le diabète.

À cela s’ajoute une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, également bénéfiques pour la santé oculaire.

À SAVOIR

Les écrans rendent la presbytie plus difficile en obligeant les yeux à travailler davantage pour voir de près, ce qui les fatigue. Ils émettent également de la lumière bleue, qui peut irriter et assécher les yeux. Enfin, passer trop de temps devant un écran sans pause réduit les clignements des yeux, ce qui aggrave la fatigue oculaire.