Des armes russes « de pointe » découvertes dans les caches du Hezbollah au Liban, selon Netanyahu
L’armée israélienne a mis la main sur « une quantité d’armes russes de pointe » dans les caches du Hezbollah, a déclaré mercredi Benjamin Netanyahou à nos confrères du Figaro.
Ils auraient été découverts au sud du Liban.
Des armes russes entre les mains du Hezbollah ? C’est en tout cas l’opinion de Tsahal. L’armée israélienne a mis la main sur « quantité d’armes russes de pointe » dans des caches au sud du Liban, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’un entretien avec Figaro.
La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU de 2006 « exigeait que les seules armes présentes au sud du Litani soient celles de l’armée libanaise« , rappelle-t-il au quotidien français. « Mais dans cette zone, le Hezbollah a creusé des centaines de tunnels et de caches, où nous venons de trouver une quantité d’armes russes de pointe.« , a-t-il ajouté.
Une nouvelle guerre civile au Liban serait une tragédie. »
Le journal américain Le Washington Postcitant des responsables israéliens, a également relayé cette information. Le quotidien a récemment fait état de grandes quantités d’armes découvertes par l’armée israélienne au Liban et ramenées en Israël, « y compris de nombreux missiles antichar russes et chinois avancés« .
Après près d’un an d’échanges de tirs frontaliers avec le Hezbollah, Israël débute le 23 septembre au Liban une intense campagne de frappes aériennes contre les fiefs de cette organisation, puis le 30 une offensive terrestre dans le sud. Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah de sa frontière et mettre un terme à ses tirs de roquettes, afin de permettre le retour de quelque 60 000 habitants déplacés vers le nord de son territoire.
« Une nouvelle guerre civile au Liban serait une tragédie. Ce n’est certainement pas notre objectif d’en provoquer un. Israël n’a pas l’intention de s’immiscer dans les affaires intérieures du Liban. »a assuré Benjamin Netanyahu. « Notre seul objectif est de permettre à nos citoyens vivant le long de la frontière libanaise de pouvoir rentrer chez eux et de s’y sentir en sécurité »il a expliqué.
