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Présidentielle américaine : le soutien de Biden à Netanyahu plombe Kamala Harris

Joe Biden n’a pas l’intention d’arrêter le Premier ministre israélien, lancé dans ses guerres régionales. Après Gaza, la Cisjordanie et le Liban, Benjamin Netanyahu a confirmé vouloir bombarder l’Iran lors de son entretien téléphonique avec le président des États-Unis le 9 octobre.

Le quotidien américain Le Washington Post déclare que Tel Aviv est « prêt à frapper des installations militaires plutôt que des installations pétrolières ou nucléaires (dans le pays) ». Ce « La réponse arrive à un moment politiquement délicat pour Washington, à quelques semaines des élections »note le journal alors que le vote s’annonce serré entre Kamala Harris et Donald Trump, et qu’il pourrait se jouer dans une poignée d’Etats charnières.

Le président des Etats-Unis, qui ne souhaitait pas une frappe israélienne sur des sites nucléaires, ni sur des sites pétroliers, a apprécié «l’apparent assouplissement de la position du Premier ministre» et j’ai décidé « envoyer en Israël un puissant système de défense antimissile (Thaad), avec environ 100 militaires américains »révèle le Washington Post. L’opération militaire israélienne devrait avoir lieu avant l’élection présidentielle américaine, qui aura lieu le 5 novembre, et pourrait viser des membres de l’armée iranienne.

Kamala Harris sur la même ligne que Biden

En tant que vice-présidente, Kamala Harris a participé à cet entretien téléphonique. Une position assumée par le candidat démocrate, qui n’a jamais remis en cause la politique étrangère du président des Etats-Unis au Moyen-Orient.

Quel est l’impact sur sa campagne ? Les Arabes-Américains, qui votent largement pour les démocrates depuis plus de vingt ans – notamment dans le Michigan – ont refusé d’appeler à voter pour Kamala Harris.

Dans cet État, le Comité d’action politique arabo-américain (AAPAC) a déclaré lundi dans un communiqué que« Aucun des deux candidats ne représente nos espoirs et nos rêves en tant qu’Arabes-Américains »et que ni Harris ni l’ancien président Donald Trump ne peuvent se voir « confiez nos politiques intérieure et étrangère ». Un constat partagé par le journal Actualités arabo-américaines.

« La guerre est devenue un handicap politique potentiel pour Harris. Son chemin vers la victoire dépendra probablement du vote dans plusieurs États du nord remporté par Biden en 2020, dont le Michigan.note le New York Times.

Face à la menace que représente Donald Trump, certains groupes influents – comme Emgage Action et le Uncommit National Movement – ​​ont récemment appelé à vaincre le milliardaire, sans soutenir Kamala Harris.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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