Alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les calendriers surchargés dans le football, Aleksander Ceferin, patron de l’UEFA, a assuré comprendre les critiques. Tout en soulignant que ceux qui portent plainte sont « ceux qui ont les salaires les plus élevés ».
Le sujet était sur la table depuis longtemps, mais le nouveau format de la Ligue des champions et du Mondial des clubs à 32 équipes a exacerbé les tensions. Ces dernières semaines, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer le rythme infernal des calendriers footballistiques. Plusieurs joueurs, comme Rodri, Jules Koundé et Aymeric Laporte, ont même menacé de faire grève pour remédier à ce problème.
En marge de l’assemblée générale de l’ECA (association européenne des clubs), Aleksander Ceferin, patron de l’UEFA, a reconnu une surcharge du calendrier. « Il faut reconnaître que le calendrier des matchs a atteint sa capacité maximale. Nous avons atteint les limites. Pour les équipes les plus en difficulté, il n’y a pas de place pour plus de matches », a déclaré le dirigeant slovène, dans des propos rapportés par So Foot.
« Ceux qui gagnent moins et ont à peine onze joueurs ne se plaignent pas »
Ceferin en profitait cependant pour placer une petite pique. « Par contre, qui se plaint ? Ceux qui ont les salaires les plus élevés et les clubs qui comptent 25 footballeurs de haut niveau. Ceux qui gagnent moins et ont à peine onze joueurs ne se plaignent pas et adorent jouer », assure le président de l’UEFA.
Ceferin va ainsi dans le sens d’entraîneurs comme Antoine Kombouaré, qui a déjà pris le contre-pied des critiques de certains joueurs contre le calendrier surchargé. « Vous vous en doutez, on a commencé la saison, on a joué trois matches, puis il y a eu la trêve internationale. Là, on a joué quatre matches avant la trêve suivante. On a juste envie de jouer, on aimerait qu’il y ait plus de matches », a assuré » l’entraîneur du FC Nantes en conférence de presse le 20 septembre. « Ici à Nantes, nous ne sommes pas du tout impactés. Et vous regardez dans le championnat de France, sur les 18 clubs, il y a peut-être quatre équipes, peut-être cinq qui sont touchées. C’est-à-dire des joueurs qui évoluent en Ligue 1, en Coupe, dans une compétition européenne et qui sont internationaux. » Un avis visiblement partagé par Ceferin.
