L’EDITORIAL DU FIGARO – Entre la conversion forcée au tout électrique et le raz-de-marée chinois, le secteur traverse un fossé vertigineux.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, notamment dans le Paris d’Anne Hidalgo, l’automobile connaîtra aussi sa parenthèse enchantée. Pendant une semaine, les amateurs d’automobile se précipiteront pour découvrir ces innovations technologiques qui révolutionnent le monde automobile, admireront les derniers modèles des constructeurs et rêveront du jour où ils prendront le volant. Mais derrière les lumières de la Coupe du monde, c’est peu dire que l’ambiance est morose. Entre la conversion forcée au tout électrique et le raz-de-marée chinois, le secteur traverse un fossé vertigineux. Comme symbole, le géant VW envisage, pour la première fois de son histoire, le sacrilège de fermer des sites en Allemagne. Même tollé chez tous ses concurrents et chez les équipementiers, où se préparent restructurations et licenciements. « La survie du secteur est en jeu »alerte la profession.
Pourquoi une telle panique ? Même si ce n’est pas la seule explication, l’automobile…
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