VIDÉO. Il dérivait sur sa glacière dans l’océan : un homme emporté par l’ouragan Milton retrouvé à 50 km des côtes
Le 10 octobre 2024, un pêcheur se retrouve emporté au large des côtes de Floride lors de l’ouragan Milton. Il a passé des heures dans l’eau, accroché à une glacière, avant d’être finalement secouru.
Le cauchemar absolu des thalassophobes. Lors du passage de l’ouragan Milton aux Etats-Unis cette semaine, les incidents liés à la puissance des vents se sont multipliés et 16 personnes sont mortes.
Heureusement, certains accidents se sont bien terminés. Comme ce pêcheur qui, après avoir passé la nuit dehors, à la dérive sur une glacière au milieu de l’océan, a été secouru par les garde-côtes.
La tempête approche
Dans un communiqué de presseles sauveteurs en mer saluent l’épilogue d’un accident qui aurait pu très mal tourner : « Cet homme a survécu à un scénario cauchemardesque, même pour le marin le plus expérimenté. »
La disparition de deux membres de l’équipage d’un bateau de pêche avait été signalée par le capitaine du navire. Les deux hommes ont été récupérés sains et saufs alors que le bateau s’éloignait. Mais deux jours plus tard, le mercredi 9, le capitaine de l’équipage se rend au bateau « pour effectuer des réparations vers 3 heures du matin ».
L’arrivée de l’ouragan Milton était imminente et le capitaine ne donna plus de nouvelles. Les secours ont réussi à le contacter une première fois. Le capitaine explique qu’il est en difficulté, et que son gouvernail est endommagé.
Les conditions se détériorent
Cette nuit-là, la houle atteignit le deux mètres de haut et les vents ne soufflent toujours que 50 km/h. Hélas, « La situation se détériore rapidement à mesure que la tempête approche. »
Des recherches sont lancées. Finalement, ce n’est que jeudi matin que le pêcheur a été retrouvé. « Pour comprendre la gravité des conditions de l’ouragan, nous estimons qu’il a connu des vents d’environ 120 à 145 km/h et des vagues de 6 à 8 mètres, pendant une période prolongée, y compris pendant la nuit. Il a survécu grâce à un gilet de sauvetage, sa balise de localisation de secours et une glacière. expliquent les garde-côtes.