La justice argentine rejette l’expertise médicale, audience confirmée le 18 octobre
La semaine dernière, les avocats de la victime présumée ont affirmé qu’elle ne souffrait pas d’un trouble de la coagulation. Cette maladie est invoquée par la défense des joueurs pour expliquer les contusions constatées sur son corps, tandis que le plaignant affirme que ces marques sont le résultat de violences infligées par les joueurs.
« Pas utile »
Ses avocats ont soumis au parquet un document dans lequel ils ont notamment fait témoigner un hématologue indépendant qui a déclaré que la plaignante « ne souffrait pas de la maladie », et ont demandé la suspension de l’audience le 18 octobre. Mais le parquet de Mendoza a indiqué leur que cette déclaration de l’hématologue n’était « pas utile » et ne changeait pas le cours de l’affaire. Il a donc refusé la demande de suspension de l’audience pour étudier le non-lieu. Celle-ci est prévue pour le 18 octobre, mais la décision pourrait être annoncée ultérieurement.
Le 4 octobre, le parquet de Mendoza a décidé de classer l’affaire – c’est-à-dire de classer l’affaire avant le procès – en plus d’une demande dans le même sens formulée précédemment par la défense. Hugo Auradou et Oscar Jegou, tous deux âgés de 21 ans, sont inculpés de viol aggravé commis en réunion pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d’hôtel à Mendoza, où le XV de France venait jouer un test match contre l’Argentine.