arrêté près de Toulouse, un Afghan présenté à un juge
Par
David Saint Sernin
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Mardi 8 octobre 2024, « peu avant 7 heures du matin », un jeune homme de nationalité afghane a été interpellé par les services antiterroristes, devant un magasin de Fronton (Haute-Garonne), au nord de Toulouse.
Un trio interpellé à Fronton, près de Toulouse
Son frère et un troisième homme ont été arrêtés au même moment à Toulouse par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), avec le soutien du Raid.
Le trio, âgé de 20 à 31 ans, avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le PNAT (Parquet national antiterroriste), des accusations de « participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer « un ou plusieurs plus de délits d’atteintes aux personnes mentionnés au 1° de l’article 421-1 du Code pénal ».
Le maire de Fronton, Hugo Cavagnac, parlait ce jour-là d’un « attentat planifié ».
Présenté à un juge, soupçon d’action violente
Samedi 12 octobre 2024, l’un des membres du trio, âgé de 22 ans, a été présenté à un juge pour mise en examen.
Il est soupçonné d’avoir « fomenté » un « plan d’action violent » dans un stade de football ou un centre commercial selon les premiers éléments de l’enquête menée par le Parquet national antiterroriste, a précisé ce dernier à l’Agence France Presse.
« Les investigations menées ont révélé l’existence d’une action violente planifiée visant des personnes dans un stade de football ou un centre commercial à l’instigation de l’une d’elles, âgée de 22 ans, de nationalité afghane et titulaire d’une carte de résident, dont plusieurs éléments établissent également une radicalisation et « L’adhésion à l’idéologie de l’Etat islamique (EI) », a déclaré samedi à l’AFP le Pnat.
Deux hommes libérés
Selon une source proche du dossier, il réside en France depuis environ trois ans.
Les deux autres hommes ont été libérés après leur garde à vue. « Les investigations se poursuivront dans le cadre de l’information judiciaire », a rappelé le procureur de la République.
Les dernières arrestations
Les dernières arrestations pour un projet d’action violente en France remontent à fin juillet.
Deux jeunes hommes, âgés de 18 ans et originaires de Gironde (sud-ouest), ont été mis en examen le 27 juillet, soupçonnés d’avoir créé sur les réseaux sociaux un groupe « destiné à recruter » des personnes « motivées (à) mener des actions violentes » lors des Jeux olympiques. .
Trois attentats déjoués
Au total, trois attentats ont été déjoués durant la période olympique, selon les autorités. Outre celui des deux jeunes girondins, l’un des projets visait des établissements, notamment des bars, situés autour du stade de football Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne (centre), et l’autre provenait d’un groupe qui avait planifié des attentats contre Institutions et représentants israéliens à Paris. Cinq personnes ont été mises en examen, dont un adolescent mineur, dans ces affaires.
Avec l’AFP
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