L’Allemagne accusée d’avoir « trahi » Israël dans l’ombre
Dans les couloirs douillets du pouvoir allemand, une tempête diplomatique fait rage. Le chancelier Olaf Scholz se retrouve au cœur d’une polémique qui menace de bouleverser les relations germano-israéliennes.
L’accusation est lourde : un « embargo silencieux » sur les livraisons d’armes à Israël. Le chef de l’opposition Friedrich Merz a souligné ce qu’il considère comme de l’hypocrisie de la part du gouvernement Scholz. « Que valent vos déclarations de solidarité avec Israël ? » demande-t-il de manière provocatrice, lors d’un débat parlementaire chargé d’émotion.
Le contexte est brûlant : un an après les attentats sanglants du 7 octobre, Israël se bat sur plusieurs fronts. La demande urgente de milliers d’obus de char ressemble à un appel à l’aide désespéré. Mais l’Allemagne semble traîner les pieds, alimentant les soupçons d’un revirement politique secret.
Scholz, acculé, contre-attaque. Il promet des livraisons imminentes qui « prouveront que ces accusations sont infondées ». Mais le mal est fait. Le doute s’est glissé dans cette relation si particulière entre l’Allemagne et Israël, forgée sur les cendres de l’Histoire. Cette affaire révèle les tensions qui parcourent la société allemande, tiraillée entre son devoir moral envers Israël et ses réticences face à un conflit qui s’enlise.