Le « Ruby » et sa cargaison d’explosifs arrêtés en mer du Nord anglaise, les autorités françaises restent en alerte
Depuis le 7 octobre, le Rubis MVun cargo battant pavillon maltais transportant une cargaison russe de 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium, errait dans la Manche. Le navire cherchait un port depuis des semaines et a enfin trouvé une base : il est ancré à l’ouest de l’estuaire de la Tamise, en mer du Nord côté anglais, annonce la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord dans un communiqué. communiqué de presse ce mercredi.
Refus d’accueillir
Son chargement était extrêmement préoccupant : le nitrate d’ammonium est régulièrement utilisé comme engrais, mais peut également être utilisé dans la fabrication d’explosifs. « Il est extrêmement explosif, surtout lorsqu’il est exposé au feu ou à une contamination. », explique le Centre d’analyse des politiques européennes (CEPA). Depuis le 22 août, date à laquelle le Rubis Après avoir quitté le port russe de Kandalakcha, le navire et son équipage de 20 Syriens ont subi une panne de propulsion, un problème de gouvernail et sa coque a été endommagée. Plusieurs pays ont refusé de l’accueillir.
Malgré la relative proximité de Rubis Avec les côtes françaises, la préfecture veut rassurer. Selon les experts basés à Brest, « à ce stade et sur la base des éléments transmis, il n’y a aucun risque d’explosion de la cargaison, compte tenu de son type d’emballage « . Ce qui n’empêche pas les autorités françaises de « restez vigilant » : « Le système permanent d’alerte et d’intervention maritime et aéromaritime déployé par l’État français serait en mesure d’intervenir si nécessaire. »