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« Nous ne nous laisserons pas intimider », assure le porte-parole de la Police Nationale

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, des hommes cagoulés, se réclamant du clan marseillais des trafiquants de drogue, se déclarent innocents des derniers meurtres survenus dans la cité phocéenne.

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DZ Mafia multiplie les vidéos d'intimidation sur les réseaux sociaux (photo d'illustration). (PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP)

« Nous ne nous laisserons pas intimider »assure jeudi 10 octobre sur franceinfo Sonia Fibleuil, la porte-parole de la Police nationale, tandis qu’une vidéo signée DZ Mafia fait le tour des réseaux sociaux. On y voit un groupe d’hommes cagoulés se réclamant du clan marseillais des trafiquants de drogue. Ils clament leur innocence dans les derniers meurtres qui ont touché la ville de Marseille, dont celui du chauffeur VTC vendredi 4 octobre.

« Cette vidéo est prise au sérieux, la Lutte contre la Cybercriminalité est en train de l’exploiter », explique le porte-parole de la police. Les trafiquants de drogue utilisent aujourd’hui les réseaux sociaux, comme tout le monde, pour recruter des acolytes, parfois très jeunes, ou pour promouvoir les drogues qu’ils vendent, mais aussi pour communiquer.

Dans cette vidéo d’une minute trente secondes, une quinzaine d’hommes vêtus de noir apparaissent non armés. « Ils tentent de diffuser une sorte de code de « bonne conduite » pour les criminels à Marseille ou en général sur tout le territoire. C’est évidemment inacceptable, nous enquêtons. Je ne doute pas que nous trouverons les responsables. » assure Sonia Fibleuil. « Nous prenons tout cela au sérieux. Nous ne nous laisserons pas intimider. L’État de droit en général ne se laissera pas intimider. C’est l’ordre républicain qui est véritablement attaqué, c’est de la provocation »elle condamne.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a contacté Pharos, la plateforme de signalement des contenus illégaux sur internet, afin que cette vidéo soit supprimée. Jeudi matin à 6h30, il était encore accessible : « Nous sommes dans une époque judiciaire, une époque de coopération internationale puisque les plateformes sont basées à l’étranger. » « Cela demande un temps d’enquête qui n’est pas un temps médiatique »appuie le porte-parole de la Police nationale.

Cammile Bussière

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