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un bon plan pour se chauffer moins cher ?

Avec l’augmentation du prix de l’électricité et du gaz, le chauffage au bois a le vent en poupe. Mais comment se ravitailler ? Le récurage est-il une solution économique ?

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L’exploitation forestière est une pratique qui remonte au Moyen Âge et permet aux citoyens d’utiliser le bois des forêts françaises. Concrètement, certaines communes autorisent les habitants à couper eux-mêmes du bois dans des zones réservées.

C’est le cas à Messigny-et-Vantoux en Côte d’Or. La municipalité vient de lancer sa campagne de vidange.

Jean-Michel Bugeon est le conseiller municipal responsable de l’environnement et du développement durable, et confirme que la période d’inscription est ouverte : « Nous ouvrons les inscriptions à l’automne pour les affouages. La population charognarde est majoritairement composée de personnes âgées. On a eu une résurgence il y a deux ans, post-Covid et avec les restrictions sur l’électricité. Nous avons 30 à 40 épurateurs par an. »

Alors est-ce une bonne opération ? Le conseiller municipal répond que les affouages ​​ne sont pas forcément « évident à faire » car cela nécessite, selon lui, « un investissement, et parfois ils prennent en charge et le font sur deux ans. Ce n’est pas si simple de faire le décapage, pour décharger le bois, il faut trouver des véhicules. Il ne s’agit pas seulement d’abattre des arbres, il existe des techniques et forcément cela a un coût pour les coupeurs d’arbres. »

La municipalité ne constate pas encore d’augmentation du nombre de demandes : « Nous rencontrons chaque année le même nombre d’alarmateurs. »

La procédure est simple, une fois que les propriétaires ont fourni une attestation d’assurance : « Nous tirons au sort les parcelles qui donnent plus ou moins de bois. Une fois le bois coupé, nous le mesurons. Nous faisons payer les gens au mètre. Nous avons augmenté les prix l’année dernière, nous n’avions pas été révisés pour longtemps, nous sommes à 6,5 € le stère. »

6,50 € le stère de bois brut à sécher 175 euros le mètre cube de bois déjà séché et prêt à l’emploi (bûches de 30 cm) vendues par les fournisseurs de bois de chauffage.

L’édile reconnaît que l’aspect économique est indéniable, mais il n’y a pas d’émoi pour le moment. « Ceux qui consomment 20 mètres cubes par an peuvent faire durer leur stock pendant deux ans. Mais comme cela reste un travail assez long, surtout si on ne peut le faire que le week-end, ça vaut le coup !

Les coupes sont réalisées de manière raisonnée, l’Office National des Forêts donne le ton : « La forêt est éclaircie mais cela se fait sous le contrôle de l’ONF, qui marque les arbres à conserver. A Messigny-et-Vantoux, nous avons la chance d’avoir pas mal de parcelles boisées, donc ces coupes nous permettent de régénérer les bois. »

La période de décapage commence en automne et dure jusqu’en mars.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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