Un an de prison avec sursis pour la jeune femme qui a tué un randonneur
Mardi, une jeune femme de 19 ans a été condamnée à un an de prison avec sursis pour avoir tué accidentellement un randonneur en 2022 lors d’une partie de chasse dans le Cantal. Agée de 17 ans au moment des faits, elle était jugée à huis clos par le tribunal pour enfants d’Aurillac. Le randonneur a été touché par une balle perdue lors d’une chasse au sanglier sur la commune de Cassaniouze.
L’audience « a été marquée par le respect mutuel et l’empathie », a déclaré à l’AFP son avocat, Me Denis Delcourt-Poudenx. « Il nous fallait une sanction adaptée à la situation, c’est accepté, cela permettra à ma cliente de reconstruire sa vie », a-t-il ajouté. L’association de chasse qui organisait la chasse a été condamnée jeudi à une amende de 80 000 euros, dont 40 000 euros avec sursis pour la mauvaise organisation de la partie de chasse.
Un cas, deux victimes
Pour Me Denis Delcourt-Poudenx, « il y a deux victimes dans cet accident », la femme décédée et son client « qui porte chaque jour dans son cœur cette erreur fatale en raison de circonstances dont elle n’est pas responsable. Elle n’aurait jamais dû être placée dans cette position, elle aurait dû recevoir des instructions précises.
« C’est la sanction que nous attendions compte tenu des faits, de la minorité de cette jeune fille et de la responsabilité de l’association de chasse », a réagi auprès de l’AFP Me Pierre Méral, avocat du compagnon de la victime.