ses obsèques auront lieu jeudi à Paris
Acteur majeur du cinéma comique dans les années 1980 avant de s’orienter vers des rôles dramatiques et une carrière de réalisateur, Michel Blanc a été victime d’une crise cardiaque jeudi 3 octobre après un examen de routine, et a été transporté dans un hôpital parisien où il est décédé.
« Clown angoissé »
Le comédien, qui se considérait comme un « clown anxieux », avait fait partie de la troupe de café-théâtre du Splendid, qui a guidé ses membres vers le succès avec « Les Bronzés ». Elle a fait du personnage de Jean-Claude Dusse, de ses « quiproquos » et de ses projets de drague boiteux, une légende.
Après la disparition de Michel Blanc, « d’une seule voix », tous les ex-acteurs du Splendid, dont Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Christian Clavier et Thierry Lhermitte, ont exprimé leur « immense douleur », remercié « chaleureusement des témoignages de soutien et d’amitié ».
Après l’énorme succès public de « Marche à l’ombre » (1984), son premier film en tant que réalisateur, Michel Blanc élargit son spectre en étant le premier de la bande du Splendid, notamment avec la transgressive « Soirée Tenue » (1986) de Bertrand Blier. Dans le registre dramatique, Michel Blanc avait aussi incarné l’inquiétant « Monsieur Hire » (1989), selon Simenon, ou un médecin homosexuel aux débuts du sida dans « Les Témoins » (2007) d’André Téchiné.