Les vacances Citroën abordables sont-elles faites pour la vie en van ?

Le toit relevable standard abrite un lit pour deux personnes, plus confortable que celui du rez-de-chaussée.

C’est le favori actuel des constructeurs automobiles : piocher dans le catalogue de véhicules utilitaires maison, pour produire et vendre des fourgons aménagés sous sa propre marque, plutôt que de les partager avec les développeurs dont c’est le métier.

Ainsi, après l’ancêtre Volkswagen et son California, Mercedes et son Marco Polo, Ford et son Nugget, Renault et son SpaceNomad, Stellantis est également allé se pencher sur ce marché. Car un segment qui explose, comme c’est le cas du vanlife depuis le Covid, ne peut pas nous laisser indifférent. Dans le groupe, c’est finalement Citroën qui a été désigné, avec un cahier des charges correspondant à son nouveau statut : produire un modèle bon marché. Et même le moins cher du marché.

7 000 euros de moins que ses concurrents

Ce Holidays, basé sur un Spacetourer restylé, est au prix de 53 490 euros sc’est, plus ou moins, 7 000 euros de moins que tout ce qui existe et bien sûr, on est en droit de se demander si ce prix avantageux repose sur des économies de quelques centimes, ou si Citroën réduit ses marges, signe que celles de ses confrères sont très à l’aise.

Pour le savoir, il faut examiner la machine de près. Peu de choses le distinguent d’un Spacetourer classiqueet personne ne lui reprochera son anonymat très pratique qui lui permet d’aller n’importe où sans se faire remarquer et d’être expulsé des villes, un sort qui attend souvent des fourgonnettes et des camping-cars visibles.

Cependant, une différence extérieure demeure entre la version utilitaire et ce véhicule de loisirs : c’est le toit relevable, même replié, il s’intègre parfaitement au sommet des vacances. Avec cette dernière, la hauteur du fourgon atteint 1,99 m, soit juste en dessous de la barre des 2 m, ce qui lui permet de payer au péage le même montant que les voitures, et non comme les poids lourds, une punition que beaucoup subissent. de camping-cars.

Sauf que de plus en plus souvent, les communes, qui se sentent envahies par les mobil-homes, baissent les barreaux qui limitent l’entrée à leurs parkings extérieurs. De 2 m, ils passent fréquemment à 1,90 m, ce qui exclut tous les fourgons.

CLe toit relevable s’ouvre en un clin d’œil et permet de se tenir debout dans l’espace de vie produit par le préparateur slovène Bravia, où l’on découvre le bon et le moins bon. Côté positif : la Holidays dispose, comme la Volkswagen California, de deux portes latérales à l’arrière, pratiques pour cuisiner et éviter d’envahir l’habitacle avec une odeur de ragoût de bœuf. Ce coin cuisine est composé d’une cuisinière classique à deux feux et d’un évier.

---

Sauf que leLa réserve d’eau qui l’alimente est minimaliste. 10 litres seulementont stocké dans une bonbonne en plastique cachée dans une armoire sous cet évier. Un deuxième jerrycan, de 10 litres également, permet de récupérer les eaux sales. Ce bloc cuisine comprend également un réfrigérateur. Mais là encore, Citroën n’a pas prévu du très grand : sa capacité n’est que de 16 l. De ce fait, on évitera la haute cuisine et le ragoût de bœuf.

Pour déjeuner et dîner, 4 personnes peuvent s’asseoir autour d’une table cachée dans le coffre et qui a été soigneusement fixée à proximité du bloc cuisine entre la banquette arrière et les sièges avant qui se retournent. Conçu pour 4 personnes assises, ce Holidays leur permet également de dormir. En principe.

Car non seulement l’installation du lit pour 2 au rez-de-chaussée est assez fastidieuse et nécessite quelques manœuvres pour déplier la banquette arrière, mais en plus il est assez étroit, seulement 1,15 m de large.

Un peu de gym avant de se coucher

Le deuxième lit, dans le toit relevable, n’est pas beaucoup plus grand (1,20 m) mais il est beaucoup plus simple à mettre en place. De plus, son matelas est bien meilleur. A condition d’être suffisamment souple pour y accéder par la partie basse, par l’avant. car il faut grimper sur le siège passager, que vous aurez pris soin de rabattre.

Mais il est temps de replier le toit relevable, manœuvre un peu plus complexe que de l’ouvrir, car il faut veiller à bien replier les côtés en toile. Une fois bien sécurisé, vous pouvez desserrer le frein à main électrique et prendre la route.