Quelle est « l’allocation sociale unique » que Michel Barnier souhaite mettre en place l’année prochaine ?
Invité de France 2, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé jeudi 3 octobre son intention de lancer « pour l’année prochaine » un projet « d’allocation sociale unique ».
Ce jeudi 3 octobre sur France 2, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé vouloir relancer un vieux projet, qu’il portait lui-même avec les Républicains pour la présidentielle de 2022.
« Je vais ouvrir un projet, qui prendra un peu de temps, qui ne sera pas immédiat pour l’année prochaine, qui sera celui de l’allocation sociale unique », a-t-il déclaré.
« Cela rapporte plus de travailler que de ne pas travailler »
L’objectif de cette mesure, fortement inspirée du projet de revenu universel du gouvernement d’Edouard Philippe, sera «pour qu’à la fin de ce travail, il vaut mieux travailler que ne pas travailler »a-t-il expliqué, précisant que le « Le chantier va prendre un peu de temps. »
Pour l’ancien commissaire européen, « Le travail doit rapporter plus que l’addition des avantages sociaux », ce qui veut dire qu’il veut créer une aide sociale unique plafonnée.
Ceci est également recommandé « à 70% du Smic » par Laurent Wauquiez, le président des députés de la Droite Républicaine, pour lutter contre « assistanat ».
En quoi consiste le projet du Premier ministre ?
Le projet porté à l’époque par Michel Barnier était de fusionner plusieurs prestations (revenu de solidarité active (RSA), allocations chômage et toutes autres aides versées par la Caf et la MSA (hors vieillesse et handicap) allouées aux ménages modestes en un seul et même avantage social.
Ce qui implique que les compensations demandées aux bénéficiaires de ces aides auraient été renforcées. Dans le détail, chaque bénéficiaire devra s’être engagé à suivre au minimum une formation ou à participer à un service public, indique Capital.
Certaines allocations pourraient être augmentées
Ce projet n’est pas sans rappeler la réforme du RSA, qui doit être généralisée à l’ensemble de la France au 1er janvier 2025. Pour bénéficier de cette allocation, il faudra effectuer 15 heures d’activité par semaine qui permettent de se réorienter vers l’emploi. La mesure est actuellement testée dans une quarantaine de départements.
Si Michel Barnier n’a pas précisé s’il allait reprendre le projet tel qu’il l’avait quitté, il a déclaré que certaines dotations pourraient être augmentées, comme celles versées à « personnes handicapées.