« Pénurie », gouffre avec les grands noms espagnols et argentins, formation… Où est le pro padel français ?
Il suffit de jeter un œil au tableau masculin du Greenweez Paris Major pour se rendre compte de ce qu’est le padel professionnel : un sport confisqué par les Espagnols et les Argentins. Il y en a 87 dans le top 100 et 93 en comptant les citoyens naturalisés. Le numéro 1 mondial, Arturo Coello, est espagnol, son vice-champion et partenaire, Agustin Tapia, est argentin. Parmi les 50 premiers, il y a trois Brésiliens, et dans les 50 suivants, deux Chiliens, un Suédois et un Portugais. Mais pas de Français avant la 107e place, occupée par Thomas Leygue. « Ils sont aux portes, raconte Arnaud Di Pasquale, le directeur du tournoi dont la troisième édition se joue cette semaine à Roland-Garros. C’est de plus en plus dense, ça joue de mieux en mieux. On aurait pensé que Ben (Tison) allait ouvrir la voie, mais pour l’instant, cela n’a pas décollé. »