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Donald Trump continue ses excès envers Kamala Harris

Le candidat républicain a vivement critiqué samedi les capacités mentales de l’actuel vice-président. Des propos qui ont provoqué une réaction de la part des associations de défense des personnes handicapées.

Depuis le début de la campagne américaine, Donald Trump ne manque pas une occasion lors de ses meetings de critiquer Kamala Harris, tantôt sur ses origines, tantôt sur son bilan de vice-présidente. Samedi soir, à Prairie du Chien (Wisconsin), la candidate républicaine s’en est prise à sa rivale dans la course à la Maison Blanche sur ses capacités mentales, affirmant qu’elle était née « déficient mental » et en comparant ses actions à celles d’un « personne mentalement déficiente ».

« Kamala est mentalement déficiente. Si un Républicain avait fait ce qu’elle a fait, il aurait été destitué et démis de ses fonctions à juste titre. »a déclaré Donald Trump en abordant les décisions prises sur la sécurité des frontières par le démocrate en tant que vice-président. Après avoir traité Kamala Harris de « très stupide » et dénaturé son prénom à plusieurs reprises, l’ancien président a poursuivi son attaque personnelle. « Joe Biden est devenu mentalement retardé et Kamala (Harris) est née ainsi. Elle est née comme ça. Et si vous y réfléchissez bien, seule une personne handicapée mentale aurait pu amener notre pays à ce point. »il a insisté.

« Préjugés inexacts et haineux contre les personnes handicapées »

Ces attaques ont fait réagir les associations de personnes handicapées. « (Les déclarations de Donald Trump) en disent bien plus sur lui et ses préjugés inexacts et haineux à l’égard des personnes handicapées que sur le vice-président Harris ou toute autre personne handicapée. »Maria Town, présidente de l’Association américaine des personnes handicapées, a déclaré au Washington Post. Ce n’est pas la première erreur de l’ancien président américain en matière de handicap. Le milliardaire s’était aussi moqué à de nombreuses reprises du bégaiement de Joe Biden, ou encore d’un journaliste souffrant d’un handicap physique en 2015.

En début d’année, le candidat républicain s’était moqué du sénateur John McCain, décédé en 2018 et handicapé depuis la guerre du Vietnam où il était prisonnier de guerre. « John McCain, pour une raison ou une autre, n’a pas pu lever le bras ce jour-là »» a déclaré Donald Trump en référence au vote de John McCain contre la tentative républicaine d’abroger et de remplacer l’Affordable Care Act, en l’imitant le pouce vers le sol.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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