Nouvelle tête d’affiche d’un FCGB en lutte pour sa survie en National 2, Andy Carroll gagne beaucoup (beaucoup) moins que par le passé.
Il n’a pas mis longtemps à s’adapter à ses nouvelles couleurs. Samedi dernier face à Chateaubriant en Nationale 2,
Andy Carroll a marqué deux fois pour permettre à son équipe d’arracher le nul (2-2). Un beau tirage assurément pour les Girondins de Bordeaux qui ont tout à reconstruire après avoir abandonné leur statut professionnel et avoir été rétrogradés administrativement.
En Ligue 2 avec Amiens la saison dernière, l’ancien international anglais (9 sélections, 2 buts) avait inscrit quatre buts en 28 sorties – l’homme à l’origine de sa venue en France, John Williams, a une nouvelle fois officié pour permettre au club au scapulaire de concrétiser cette improbable opportunité d’avoir dans ses rangs un joueur comptant 248 apparitions en Premier League.
A ses heures de gloire dans le royaume, à Newcastle ou Liverpool, Andy Carroll touchait naturellement des émoluments pharaoniques : de l’ordre de 10 000 à 15 000 euros net par jour. Un revenu quotidien aujourd’hui réduit à presque rien. Son contrat en Gironde lui octroie un salaire mensuel d’environ 3 000 euros net.
« Ce n’est pas une question d’argent »
» Pour être honnête, ça m’a même coûté de l’argent d’être allé jouer aux Girondins.souligne l’attaquant de 35 ans. Mais je joue au football et je suis simplement heureux de jouer au football. Je veux faire partie de l’histoire de ce club et pour être honnête, ce n’est pas une question d’argent. Dans ma carrière, ça n’a jamais été une question d’argent. »
Et d’ajouter, clairement investi : » C’est triste de voir un club, quelle que soit son identité, en difficulté. (…)
C’est dommage mais il faut s’impliquer pour que le club retrouve sa place. Il faut se battre du mieux qu’on peut. On a une super équipe, un super manager, un super staff et j’espère qu’on va se relever dans les deux prochaines années.
»
