Entre grève de la faim et modification de Google Maps, les Espagnols « luttent » à leur façon contre le surtourisme
Ok, d’un côté il y a ça surtourisme et ses excès que l’on rencontre désormais un peu partout sur la planète, comme bien sûr en Espagne, qui reste la deuxième destination la plus visitée au monde. Et d’autre part, les moyens et autres réglementations mis en place pour y remédier ou plutôt pour faire en sorte qu’on arrive à s’entendre pour que chacun, locaux comme visiteurs, trouve son bonheur.
Sauf que parfois la « lutte » contre le surtourisme implique aussi des choses que l’on pourrait qualifier de surprenantes. Comme à Barcelone ou aux Canaries…
Changement sur Google Maps à Barcelone
À Barcelone, ce sont les autorités locales qui ont décidé d’agir ; les mêmes qui, il n’y a pas si longtemps, poussaient les bateaux de croisière un peu plus loin du centre-ville, vers une nouvelle zone de mouillage qui leur était réservée.
Cette fois la municipalité a décidé de supprimer certaines lignes (une pour le moment mais d’autres à venir) de ses bus urbains de Google Maps afin que les touristes ne les retrouvent plus sur leur smartphone lorsqu’ils souhaitent se déplacer. dans la ville. A commencer par l’un des lieux les plus touristiques de Barcelone qui est le Parc Guëll.
Une manière comme une autre de « rendre le bus (et leur quartier) aux habitants » comme il est dit…
Une grève de la faim aux Canaries
Toujours en Espagne, mais loin de Barcelone, c’est aux Canaries que certains ont cette fois décidé d’agir.
Là-bas, un collectif d’habitants a décidé d’entamer éventuellement une grève de la faim pour s’opposer à la construction de deux complexes hôteliers sur l’île de Tenerife, la principale et la plus touristique de toutes les îles de l’archipel. Canarien.
Des actions, à Barcelone comme aux Canaries, qui complètent d’autres dans le pays qui vont d’un accès limité, voire potentiellement payant pour des lieux comme la place centrale de Séville, à de fausses alertes pour l’accès à certaines plages comme aux Baléares.
Alors, toutes ces idées sont-elles bonnes ou mauvaises ?
L’avenir nous le dira (peut-être) d’autant qu’en Espagne, le tourisme représente encore plus de 12% du PIB national et autant en termes d’emplois. Ce qu’il ne faut pas oublier non plus…