Renaissance, LR, Horizons, MoDem et Liot invités par Michel Barnier
Barnier juge la situation budgétaire du pays « très grave » et souhaite « retrouver le chemin de la croissance ». Le Premier ministre juge la situation budgétaire du pays « très grave » et il a « demandé tous les éléments pour évaluer sa réalité exacte », a-t-il déclaré dans un communiqué, alors que ses futurs partenaires du gouvernement ne veulent pas entendre parler d’augmentation d’impôts. « Cette situation mérite mieux que des petites phrases. Elle exige de la responsabilité », a-t-il poursuivi. « Je suis très concentré sur la formation prochaine d’un gouvernement équilibré, pour traiter avec méthode et sérieux les défis auxquels notre pays est confronté (…) Mon objectif est de retrouver le chemin de la croissance et d’améliorer le niveau de vie des Français, alors que nous sommes déjà le pays où la pression fiscale est la plus élevée », a-t-il ajouté.
Pas de « soutien automatique » des députés macronistes à Michel Barnier, prévient Attal. Le gouvernement de Michel Barnier, dont les membres ne sont pas encore connus, pourra-t-il compter sur le soutien des députés d’Ensemble pour la République ? « Nous sommes constructifs. Nous voulons que Michel Barnier et son gouvernement réussissent », a assuré le chef de file des députés EPR et ancien Premier ministre Gabriel Attal dans son entretien au quotidien français. IndiquerPour autant, « tout gouvernement qui a le RN comme béquille est voué à tomber », a prévenu Gabriel Attal, qui assure qu’il n’y aura « pas de soutien automatique » de son groupe à l’Assemblée.
Gabriel Attal : « À l’Assemblée, rien ne peut se faire sans nous » Dans une interview avec IndiquerL’ancien Premier ministre Gabriel Attal reconnaît que « le centre de gravité du pouvoir s’est déplacé vers le Parlement », où son groupe compte désormais moins de 100 députés. « Face à cette situation inédite, il y a deux chemins possibles : celui de l’apaisement ou celui de la confrontation. Celui de la maturité politique ou celui de l’impasse. Notre groupe choisira toujours le premier, qui est aussi celui emprunté par tous nos voisins européens », poursuit-il. « A l’Assemblée, nous sommes le premier groupe « gouvernemental ». Rien ne peut se faire sans nous », affirme-t-il encore.
Impôts : la rencontre entre Gabriel Attal et Michel Barnier « reportée ». La rencontre prévue mercredi matin à 10h30 entre Michel Barnier et des représentants du groupe macroniste Ensemble pour la République, dont Gabriel Attal, a été « reportée », selon l’entourage du Premier ministre. Aucune nouvelle date n’a été prévue à ce stade. Celle avec les cadres LR (Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher) a également été reportée.
Abrogation de la réforme des retraites : le projet de loi du RN jugé recevable. Le projet de loi du RN visant à abroger la dernière réforme des retraites, qui a porté l’âge de départ à la retraite à 64 ans, a été jugé recevable mercredi par le bureau de l’Assemblée, la plus haute instance exécutive, selon des sources parlementaires. À majorité de gauche, cette instance où le RN n’a actuellement aucun droit de vote devait se prononcer sur sa recevabilité financière. Dix députés ont voté pour la recevabilité et sept contre. Les représentants du Nouveau Front populaire ont voté pour. Le texte passera en commission avant d’arriver dans l’hémicycle le 31 octobre.
Lettres au plafond : les responsables de la Commission des Finances repartent bredouilles de Bercy. Comme mardi à Matignon, les députés Éric Coquerel (LFI) et Charles de Courson (Liot), respectivement président et rapporteur général de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, sont repartis mercredi sans les lettres de plafond du ministère des Finances. peu après 13 heures, une demi-heure après être entréIls étaient venus récupérer ces documents clés du projet de budget 2025 qui tardent à leur être transmis. Assurant que les ordres venaient de Matignon, Éric Coquerel a estimé qu’on « franchissait toutes les lignes rouges ». Le directeur du Budget leur a cependant assuré qu’ils recevraient jeudi matin un « réimpression », un document qui donne déjà des détails importants sur les préparatifs du budget.
Darmanin : « hors de question » de « soutenir » un gouvernement qui augmente les impôts. Il est « hors de question » d' »entrer » dans un gouvernement qui augmente les impôts ou même de le « soutenir », a assuré le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin mercredi sur France 2. « Augmenter les impôts, c’est la solution de facilité », « je ne participerai pas à un gouvernement qui ne serait pas clair sur la question des impôts », a-t-il ajouté, défendant la position du camp présidentiel sur ce sujet.
Augmentation des impôts : « Les Français n’en peuvent plus », selon Marine Le Pen. Dans une interview avec parisienLa cheffe de file des députés RN Marine Le Pen estime que « les Français ne supportent plus » les hausses d’impôts. « Proposer des hausses d’impôts sans réduire les dépenses néfastes de l’Etat n’est pas sérieux », affirme-t-elle. « Le fait de ne pas avoir prononcé de censure préalable ne nous prive pas de la possibilité, en fonction du budget, de voter une censure si nous considérons que le peuple français est bafoué dans ses intérêts supérieurs », prévient-elle.
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