Léon Marchand entre nouvelle notoriété et discrétion assumée
Après un été inoubliable aux Jeux olympiques, Léon Marchand a repris l’entraînement cette semaine dans sa ville natale de Toulouse. Un retour à la réalité pour le nageur, qui doit désormais composer avec sa nouvelle notoriété. Le quintuple médaillé nage dans une piscine municipale, dans le même bassin que les athlètes du dimanche, et bien sûr, tous les regards sont braqués sur lui. Il reste imperturbable, concentré.
« Les gens sont très gentils »
A l’autre bout du bassin, Jeanine et ses copines oublient presque leur brasse quotidienne : « Il nage avec nous… On n’a pas le temps de le voir passer, et on n’a pas fait une longueur, et il est déjà sur le chemin du retour », assure-t-elle. « On vient de le croiser, il nous dit bonjour, c’est super. C’est un beau mec, on ne le dérange pas non plus, on n’est pas des groupies », assure une autre femme.
Léon Marchand a le sentiment d’être devenu la nouvelle attraction de la piscine municipale. « Je vais bien, il n’y a pas trop de monde. Les gens sont vraiment sympas parce qu’en fait, c’est vraiment bienveillant », assure la nouvelle star de la natation française. « C’est beaucoup d’amour, les gens me remercient, donc je le prends bien. Mais c’est vrai que maintenant, je dois m’organiser un peu plus, donc c’est un peu différent. »
Une autre organisation que celle que dirige Michel Coloma, directeur général des « Dauphins du TOEC », le club de Léon Marchand. Son objectif est de faire en sorte qu’il puisse sortir de manière un peu secrète. « Personne ne sait où il sort, comme ça il est tranquille. Ce qu’on veut, c’est qu’il puisse avoir une vie normale et qu’on arrête de lui demander de l’aide en permanence. » Des questions qui, dans trois mois, seront beaucoup moins intenses pour Léon Marchand qui retournera s’entraîner aux Etats-Unis dans un relatif anonymat.
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