Divertissement

père d’un enfant autiste Asperger, Élie Semoun évoque son grand regret concernant son éducation

Élie Semoun est assez secret à l’égard de sa famille. Père d’un fils autiste Asperger, qui vit aujourd’hui de son art, a-t-il expliqué à La Tribune dimanche qu’il avait commis une erreur concernant son éducation.

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«Tous les parents font des erreurs. Moi d’abord. » Élie Semoun n’a plus vraiment de mal à le dire : il a parfois fait de mauvais choix en tant que père. L’acteur et comédien, mettant en vedette (et réalisant) Ducobu se met au verten salles le 3 avril, s’est entretenu avec La Tribune dimanche de sa paternité et de ce qu’il en a appris jusqu’à présent. Élie Semoun est père d’un garçon prénommé Antoine, né en 1995 de son union avec Annie Florence Jeannesson, avec qui il a été marié jusqu’en 2002. « Antoine est un grand miracle de la vie. Il est né à 5 mois et demi et pesait 750 grammes. On lui a également diagnostiqué l’autisme Asperger.explique l’acteur. « J’ai eu du mal à accepter sa différence, j’ai même été longtemps dans le déni »il admet.

Élie Semoun regrette d’avoir imposé ce choix à son fils Antoine

L’autisme Asperger est, sur le spectre des troubles autistiques, l’un des niveaux les plus élevés. Elle ne se caractérise pas par une déficience intellectuelle ou un retard de langage, mais plutôt par des difficultés dans les interactions sociales. Un trouble qui nécessite souvent un accompagnement particulier. Mais Élie Semoun n’a pas immédiatement ressenti ce besoin chez son fils. « Au lieu de l’envoyer dans une école spéciale, je l’ai inscrit dans une école publique. J’avais tort, car il avait une vision de la vie différente de celle de ses camarades. Heureusement, cela n’a pas empêché Antoine de s’épanouir.

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Antoine est devenu un artiste dont Élie Semoun est très fier

Le fils d’Élie Semoun a aujourd’hui 28 ans. Devenu peintre, il travaille, « expose et vend ses tableaux sans aucune difficulté »sous le nom d’emprunt d’Andy Santori, révèle son père. « La peinture donne un sens à ma vie, m’habite, elle me permet de construire un pont vers l’Autre, de trouver un lieu sûr où tenter un dialogue avec ceux que je connais, mais aussi avec l’inconnu. »explique l’artiste sur son site internet, où l’on peut voir un échantillon des œuvres qu’il expose à Paris et à New York. « Antoine a un talent fou et c’est ma plus grande fierté », n’hésite pas à dire son père. Il n’en doute pas.

Article rédigé en collaboration avec 6Médias

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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