Cette nouvelle façon de manger peut réduire la glycémie en seulement 3 jours
Pas besoin de compter les calories.
La glycémie, qui correspond au taux de glucose dans le sang, augmente naturellement après avoir mangé et varie plus ou moins au cours de la journée. Mais à cause de certains aliments, elle peut grimper plus brutalement. Ces « pics » de glycémie sont mauvais pour la santé et le poids. Répétés, ils favorisent les maladies chroniques (comme le diabète), la fatigue et les fringales. Faire attention aux aliments que l’on mange est donc important pour maintenir une glycémie stable, mais l’heure des repas compte aussi selon les conclusions des chercheurs anglais.
L’étude a porté sur 15 adultes en surpoids et sédentaires, dont 9 femmes et 6 hommes, d’un âge moyen de 56 ans. Avant les tests, ces personnes avaient l’habitude de prendre leurs repas du petit-déjeuner au dîner dans un intervalle de 14 heures chaque jour. Les chercheurs leur ont assigné deux régimes différents pendant 3 jours. Le premier régime consistait à manger entre 8 h et 16 h et le deuxième régime consistait à manger entre midi et 20 h. Les deux régimes comprenaient la même quantité de glucides, de lipides et de protéines.
Selon les résultats présentés lors de la réunion de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD) à Madrid, manger des repas dans une fenêtre de 8 heures et jeûner pendant les 16 heures restantes de la journée »Améliore considérablement le temps quotidien passé dans une plage de glycémie normale et réduit les fluctuations de la glycémie ». Ce n’est pas tout, les résultats de ce type de jeûne peuvent « à observer dans seulement trois jours » a souligné le Dr Kelly Bowden Davies de l’Université métropolitaine de Manchester (Royaume-Uni).
Le jeûne intermittent 16/8 est un régime alimentaire dans lequel les repas de la journée sont consommés pendant une fenêtre de 8 heures, avant un jeûne de 16 heures. On lui attribue déjà une réduction des ballonnements, des problèmes intestinaux, des grignotages, de la fatigue et une augmentation de la bonne humeur. Les chercheurs anglais y ajoutent l’amélioration du contrôle de la glycémie, ce qui réduit notamment le risque de diabète. « De nombreuses personnes trouvent difficile de compter les calories sur le long terme, mais notre étude suggère que la surveillance de l’horloge peut offrir un moyen simple d’améliorer le contrôle de la glycémie chez les personnes à risque de diabète de type 2, quel que soit le moment où elles ont leur fenêtre de repas de 8 heures, ce qui justifie une enquête dans le cadre d’études plus vastes et à plus long terme. » conclut le Dr Bowden Davies.