Ticket restaurant : qu’est-ce qui va changer avec la nouvelle loi attendue pour septembre ?
Olivia Grégoire, ministre déléguée à l’Entreprise, au Tourisme et à la Consommation, souhaite qu’une loi soit mise en place pour pérenniser leur usage dans les grandes surfaces.
Depuis 2022, il est possible d’utiliser les titres restaurant pour acheter en rayon des produits non directement consommables (farine, pâtes, riz, viande…), alors qu’ils sont normalement réservés aux produits directement consommables en complément des restaurants. . La mesure, qui devait initialement prendre fin le 31 décembre 2023, a finalement été prolongée jusqu’à fin 2024.
96% des Français favorables
Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée de l’Entreprise, du Tourisme et de la Consommation, espère que cette mesure deviendra pérenne par voie législative, dès la rentrée scolaire de septembre. C’est ce qu’elle a annoncé ce vendredi 12 avril 2024, sur BFMTV.
« Il y a quatre acteurs qui bénéficient des titres-restaurant : les salariés, les employeurs, les restaurants et les émetteurs. Ce n’est pas la ministre seule dans son cabinet, ni les parlementaires qui doivent décider” ajoute-t-elle en insistant sur le fait qu’elle « concert pendant plusieurs mois ».
Selon une étude ViaVoice réalisée pour la commission nationale des titres-restaurant, 96 % des Français sont favorables à l’extension du dispositif. « C’est difficile de dire non » dit-elle face à la silhouette.
Mais Olivia Grégoire devra composer avec les inquiétudes des restaurateurs, dont certains constatent une baisse du recours aux titres-restaurant dans leurs établissements. « Des propositions sont sur la table, faut-il 25 euros dans les restaurants et 25 euros dans les grandes et moyennes surfaces ? Il y a des idées de doubles plafonds qui sont actuellement en discussion. »assure le ministre au micro de BFMTV.
Dématérialiser les tickets restaurant
Alors que 30 % des titres restaurant sont encore sous format papier, selon le ministre, ceux-ci font perdre aux consommateurs près de 40 millions d’euros par an en pouvoir d’achat. « On l’oublie souvent dans son sac, on le laisse dans un manteau ou on le met à la machine à laver », illustre Olivia Grégoire. Un constat qui le pousse donc à dématérialiser le système.
