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OGC Nice : « Je regardais juste les supporters », Luis Henrique et Marseille célèbrent

Au stade Vélodrome,

« C’est vrai, je l’ai minimisé, je l’ai minimisé, je l’avoue », a été contraint d’admettre Ismaël Koné en zone mixte quelques minutes après avoir déjà qualifié d' »incroyable » le magnifique spectacle offert par les supporters de l’Olympique de Marseille. Comme les 65 803 spectateurs présents samedi après-midi pour la victoire de l’OM face à l’OGC Nice (2-0), le milieu de terrain ne savait plus où donner de la tête avant de disputer ses premières minutes « dans le volcan » : « Sur le banc, je regardais à gauche, à droite, il y avait un nouveau tifo, il y avait quelque chose là, puis quelque chose là, ils changeaient tous les quarts d’heure ! A la mi-temps, ils changeaient aussi, pfff… Les tifos sont fous, ils font des motifs et tout, honnêtement c’est incroyable ! »

Autant d’événements pour autant d’anniversaires à célébrer en ce samedi de fête à Marseille. D’abord, les 125 ans de l’Olympique de Marseille, avec le coup d’envoi donné par deux des petits-enfants du fondateur du club, René Dufaure de Montmirail. Et un maillot blanc immaculé, avec le logo historique de l’OM, ​​porté par les joueurs, dont seul le numéro apparaissait sur la tunique, pour marquer le coup.

Spectacle en mouvement dans le virage nord

Les 40 ans du Commando Ultra, le plus ancien groupe de supporters ultras de France, aussi, avec un gigantesque et bruyant cortège depuis leurs locaux jusqu’au stade Vélodrome. Avant de défiler 40 ans de soutien le long de leur zone Virage Sud en attendant le coup d’envoi, avec des clins d’œil à chaque décennie.

Et lorsque les joueurs sont entrés, un gigantesque « 40 » bleu a été déployé dans leur zone, avec les abonnés du CU84 en bleu en arrière-plan. Sans oublier les indispensables torches, blanches elles aussi.

Mais il fallait aussi regarder ailleurs, pour le 30e anniversaire du MTP. Qui n’a pas fait les choses à moitié, puisqu’une immense toile à l’effigie du groupe est venue recouvrir l’intégralité du virage Nord, y compris les autres groupes de supporters. Et lorsque les voiles ont été retirées, c’est tout le virage qui a d’abord formé un immense « 30 » en bleu et blanc, avant de se transformer en un « MTP » presque encore plus grand !

« J’ai arrêté de regarder le match »

A la mi-temps, la Vieille Garde du CU les a même rejoints, dans le quartier Ganay, pour ressusciter leur toute première voile déployée là en 1985. Tandis que les jeunes, de l’autre côté, hissaient le symbole suprême du Commando Ultra, la tête de mort sur la casquette du marin. On comprend mieux pourquoi Ismaël Koné ne savait plus où donner de la tête.

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Chanceux comme il est, le milieu canadien fraîchement débarqué à Marseille a même eu le plaisir de profiter du clou du spectacle depuis le terrain. Lorsqu’à la 84e minute, en référence à son année de naissance, le CU a fait ce qu’il fait de mieux : allumer des dizaines de fumigènes pour transformer définitivement le Vélodrome en volcan, aidé par son dernier renfort : les feux d’artifice.

L’arbitre, M. Millot, a même eu la gentillesse d’interrompre le match quelques minutes pour que chacun puisse prendre le temps de l’apprécier. Et c’est ainsi que les MTP se sont joints à eux dans ce feu de joie. « J’étais sur le banc, j’ai arrêté de regarder le match et j’ai juste regardé les supporters », a admis Luis Henrique après coup.

« Tout le monde me demande de tirer »

Avec un tel spectacle, rien ne pouvait arriver à l’OM malgré un match difficile à domicile face au rival sudiste de l’OGC Nice et à son nouvel entraîneur, Franck Haise. A l’image de ce premier poteau trouvé par le latéral niçois, Melvin Bard, sur une volée puissante (37e), ou celui de Badredine Bouanani en toute fin de match (90+2), même si Moukoko était de toute façon hors-jeu.

A l’opposé de l’OM, ​​qui a vu le « petit » Nail Maupay, formé à Nice, profiter d’une mésentente entre Youssouf Ndayishimiye et son gardien Marcin Bulka pour glisser une tête malicieuse. Juste après le poteau de Bard (40e). Et quoi de mieux pour terminer la fête qu’un véritable golazo de l’homme de ce début de saison à l’OM, ​​hormis le numéro 10, Luis Henrique ? Le jeune Brésilien a pris l’appui d’Amine Harit, avant d’adresser une frappe limpide en pleine lucarne, en guise de cadeau (53e).

 » « C’est quelque chose que tout le monde me demande de faire, de tirer au but, d’essayer, même ma famille. Avant le match, j’en ai parlé avec Léo (Balerdi), il m’a dit tire, tire, frappe ! J’ai essayé et j’ai marqué un superbe but, je suis tellement content ! », savoure-t-il dans un bon français. »

Et enfin la meilleure nouvelle pour terminer le spectacle, c’est qu’avec cette première victoire à domicile de la saison, après celles de Toulouse et Brest, et le nul face à Reims, l’OM reste sur les talons du PSG en ce début de saison. Roberto De Zerbi, lui, y a surtout vu naître une histoire d’amour entre ses joueurs et leurs supporters : « Si je suis venu à Marseille, c’est surtout pour ça. Mais au-delà du succès de ce soir et de la fête, je commence à voir un lien fort entre l’équipe et les supporters. J’ai vu dans les visages des joueurs, dans les visages des supporters, qu’il commençait à y avoir une connexion très forte entre eux. »

Cammile Bussière

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