Pour cette campagne de l’impôt sur le revenu, le barème progressif, qui s’applique automatiquement aux salaires et éventuellement aux revenus mobiliers, a été augmenté de 4,8% afin de tenir compte de l’inflation. L’année dernière déjà, la hausse des prix avait entraîné une hausse des tranches de 5,4%.
Cette augmentation devrait permettre à un contribuable dont les revenus suivent l’inflation de ne pas voir augmenter l’impôt dû au titre de ses ressources imposables. Suivant cette même logique, si les revenus du contribuable augmentent moins vite que l’augmentation des tranches de barème, il paie moins d’impôt proportionnellement à ses revenus. A l’inverse, si ses revenus soumis au barème ont augmenté plus vite que l’inflation, la pression fiscale augmente.
