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Comment Marine Le Pen veut placer Michel Barnier « sous surveillance »


NARRATIF – Face à la « coexistence exigeante » entre Emmanuel Macron et Michel Barnier, Marine Le Pen et son héritier, le chef du Rassemblement national, Jordan Bardella, ont affirmé que Michel Barnier était «  sous surveillance ».

Entre Marine Le Pen et la rangée de caméras et de micros tendus, il y a bien 5 à 6 mètres de distance. Ce dimanche matin, la présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national (RN) regagne son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Elle a voulu s’offrir un espace pour déambuler dans le marché aux puces de la ville des Hauts-de-France, tenu par l’un de ses proches depuis 2014, Steeve Briois, prendre quelques selfies, embrasser quelques électeurs et saluer les enfants. Tout pourrait laisser penser que Marine Le Pen revient tranquillement de vacances pour replonger lentement dans le grand bain de l’Assemblée nationale. Rien n’est plus faux.

Le véritable retour de Marine Le Pen a eu lieu deux semaines plus tôt, au moment où Emmanuel Macron cherchait un Premier ministre qui ne se laisserait pas censurer au pied levé par l’opposition à l’Assemblée nationale. La députée RN du Pas-de-Calais a joué un rôle important dans le choix final du nouveau Premier ministre.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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