Plusieurs para-athlètes, dont le Français Théo Curin, se mobilisent dans la lutte contre la méningite, qui touche 2,5 millions de personnes chaque année.
Les Jeux paralympiques ne sont pas seulement une parenthèse sportive organisée tous les quatre ans pour célébrer les exploits des champions. Les onze jours de compétition dans la capitale parisienne doivent aussi sensibiliser le grand public au handicap. Trois para-athlètes, Ellie Challis (Grande-Bretagne) sacrée championne paralympique du 50 m dos lundi, Théo Curin (France) vu à la cérémonie d’ouverture et le parasprinter Davide Morana (Italie) profitent de l’exposition des Jeux paralympiques pour se mobiliser en faveur de la lutte contre la méningite dont ils souffrent.
La méningite est une inflammation des méninges, ces fines membranes protectrices qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Imprévisible, elle peut entraîner la mort en moins de 24 heures ou provoquer des séquelles graves plus ou moins visibles si elle n’est pas traitée rapidement. Pour lutter efficacement contre la maladie et la vaincre d’ici 2030, objectif fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la prévention est un levier essentiel.
Protéger, soutenir et conquérir
Le trio a participé il y a un an (le 28 août 2023) à la création d’un drapeau tricolore (jaune, violet et bleu), un nouveau symbole derrière lequel la communauté de la méningite peut se rassembler pour sensibiliser aux risques de cette inflammation qui touche plus de 2,5 millions de personnes sur la planète chaque année. Trois couleurs pour un slogan : «« Protéger, soutenir et conquérir. »
Une grande campagne de communication a été lancée depuis le 13 août et jusqu’au 10 septembre, visible notamment dans le métro parisien et sensibilisant aux risques liés à cette maladie. Du 4 au 10 septembre, les habitués de la ligne 1 pourront même assister à un nouveau design de la station Franklin D. Roosevelt (sur les Champs Elysées), décorée aux couleurs de ce nouveau drapeau fédérateur.
