La maire de Paris Anne Hidalgo s’est de nouveau baignée dans la Seine mardi matin, à la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques.
Bis repetita pour la maire de Paris. A quelques jours des premières épreuves de para-triathlon, organisées dimanche, lors des Jeux paralympiques, Anne Hidalgo a de nouveau nagé dans la Seine, ce mardi matin.
Une vidéo publiée sur son compte Instagram la montre en train de se baigner, souriante, sous un ciel ensoleillé sur le bras Marie, au centre de la capitale, accompagnée de plusieurs dizaines de personnes dans l’eau.
La Seine baignable pour tous en été 2025 ?
« Dès l’année prochaine, se baigner dans la Seine deviendra un incontournable de l’été parisien ! », écrit-elle dans un message accompagnant sa vidéo, réitérant sa promesse de rendre la rivière baignable pour tous d’ici l’été 2025.
Le bras Marie est l’un des trois sites de baignade de la Seine qui devraient ouvrir au grand public à l’été 2025, avec le bras Grenelle et le site de Bercy.
Le nettoyage de la Seine était l’un des piliers de la candidature parisienne et l’un des aspects de « l’héritage olympique » prôné par les organisateurs.
Anne Hidalgo a nagé pour la première fois dans la Seine le 17 juillet, neuf jours avant le début des Jeux olympiques, tenant sa promesse à la presse mondiale, plus de cent ans après l’interdiction de la baignade dans la rivière.
Au total, l’Etat et les collectivités locales ont investi 1,4 milliard d’euros depuis 2016 pour rendre possible la baignade dans la Seine et la Marne, son principal affluent.
Le 30 juillet, l’épreuve de triathlon masculin avait cependant dû être reportée d’un jour pour « raisons sanitaires » car l’eau de la Seine était encore trop polluée, notamment en raison de fortes pluies.
Un investissement de plus d’un milliard depuis 2016
Comme les athlètes olympiques avant eux, les athlètes paralympiques se rendront sur la Seine pour le paratriathlon natation les 1er et 2 septembre.
La course se déroulera sur une boucle de 750 mètres au départ du Pont Alexandre III et passant sous le Pont des Invalides.
Une semaine après la fin des JO, les organisateurs ont constaté « une qualité conforme aux normes balnéaires sur quasiment tous les points », dans un communiqué conjoint de la préfecture d’Île-de-France, de la mairie de Paris et du Comité d’organisation des Jeux (Cojo).
