Ligue 1. Les flops du Racing
Les sommets
Le retour en toute sécurité de Santos
Bien qu’il ait rejoint la Mosson dimanche dernier, Andrey Santos n’a pas pu être retenu par Liam Rosenior en raison de sa suspension pour accumulation de cartons jaunes la saison précédente. Mais l’entraîneur strasbourgeois n’a pas caché qu’il comptait faire du Brésilien un joueur clé cette saison.
Le joueur prêté par Chelsea n’a pas déçu pour son retour à la Meinau, là même où il avait frappé en dernier en inscrivant le but de la victoire lors du derby face au FC Metz. Contre Rennes, il a récidivé en ouvrant le score d’une volée du pied gauche dans la surface suite à un corner (23e).et).
Au milieu de terrain, il a formé une (bonne) paire avec Ismaël Doukouré, se montrant influent pendant une bonne heure avant de s’effacer. S’il continue comme ça, il fera beaucoup de bien.
Johnsson impressionne
A peine a-t-il eu le temps de s’intégrer à son nouveau groupe qu’il s’est montré décisif à Montpellier, remportant deux duels face à Akor Adams. Karl-Johan Johnsson a une nouvelle fois été le maillon fort d’une défense strasbourgeoise parfois chancelante. Le gardien suédois s’est notamment détendu sur une frappe de Ludovic Blas (67e).et) et a bien fermé son angle dans un duel avec Arnaud Kalimuendo (78)et).
Auparavant, s’il avait été sauvé par sa barre sur une reprise d’Amine Gouiri (27et), il répond à une frappe du pied gauche d’Adrien Truffert (44et). En revanche, au moment de réduire le score breton, livré à lui-même, il ne pouvait qu’accompagner la frappe enroulée de Blas (57et).
S’il continue sur ce rythme, les dirigeants bas-rhinois ne le verront peut-être plus comme un remplaçant cette saison, alors que le numéro un dans le but alsacien n’a toujours pas été recruté…
Bakwa à la puissance trois
L’ailier droit a terminé son match sans encaisser de but et ce n’est pas juste compte tenu de son poids dans les trois buts strasbourgeois. Bien sûr, on ne peut pas lui créditer d’une quelconque passe décisive puisque sur son corner comme sur son coup franc, Andrey Santos (23et) puis Emanuel Emegha (48et) n’a marqué qu’en deuxième mi-temps. Mais ces deux coups francs avaient été bien tirés au départ. Sur le troisième but alsacien, c’est son débordement côté droit et son centre puissant devant le but qui a fait tourner la tête de Christopher Wooh dont l’intervention a trompé son propre gardien Steve Mandanda (87et).
Déjà intéressant sur certaines séquences à Montpellier, l’ex-Bordelais, élu meilleur joueur de la saison 2023-2024 par les supporters, veut être encore plus décisif en Ligue 1. Il prend le bon chemin…
Une victoire qui fait sourire
Il ne faut pas s’emballer, puisque le Racing n’a disputé que deux matches, mais le club strasbourgeois a bien débuté son championnat. Sa victoire face au Stade Rennais a récompensé ses efforts et sa générosité plus que sa maîtrise. Les Blues ont tenté d’aller de l’avant quand ils le pouvaient, ce qui n’est pas désagréable à voir quand tout est bien huilé. Cela n’a pas toujours été le cas, mais ce succès va permettre à Liam Rosenior et ses hommes de continuer à travailler dans la sérénité.
Les flops
Encore trop d’erreurs
On nous a prévenus mais on n’est pas encore habitués. Avec une équipe jeune, dont la moyenne d’âge dépasse à peine les 20 ans, il faut avoir une certaine indulgence car ils sont encore en apprentissage. On l’a encore vu à la Meinau puisque les erreurs dans les transmissions étaient légion, parfois dans des zones à risques. Les coureurs veulent à tout prix coller à l’identité que leur coach anglais tente de leur inculquer, quitte parfois à manquer de lucidité.
A Montpellier, c’est une série d’échecs qui a conduit au penalty de l’égalisation. Ce dimanche, c’est la réduction du score rennaise qui a été le fruit d’un cafouillage dans la surface avec un dégagement manqué de Saïdou Sow qui a profité à Ludovic Blas (57e).et). Et sans un Karl-Johan Johnsson vigilant, d’autres scories auraient pu encore égratigner la copie alsacienne.
Une demi-heure trop passive
Après avoir doublé la mise par Emanuel Emegha, le Racing a plutôt eu tendance à reculer que de poursuivre ses efforts dans le camp rennais. Mais il faut reconnaître que la jeunesse alsacienne n’a pas encore la maturité suffisante pour gérer un avantage au tableau d’affichage.
En étant trop passive, elle a vu Rennes multiplier les occasions et réduire le score (57et). Passionnants lorsqu’ils tentent de lancer le jeu, les Bleus devront apprendre à mieux gérer leurs moments faibles.