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Barbecue de côtes de bœuf, sifflets, bottes de foin… les agriculteurs perturbent le début des universités d’été du micro-parti d’Aymeric Caron

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Des dizaines de policiers ont été déployés alors que des agriculteurs perturbaient l’ouverture des universités d’été du micro-parti antispéciste d’Aymeric Caron.

Des dizaines d’éleveurs, affiliés au syndicat FNSEA, ont perturbé vendredi 23 août l’ouverture des universités d’été du micro-parti antispéciste du député insoumis Aymeric Caron, prévues jusqu’à dimanche à Ouches (Loire), selon les organisateurs et la gendarmerie.

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Selon la police, des agriculteurs ont « bloqué l’accès des véhicules » en fin de matinée à l’aide de grosses bottes de foin au site où le parti Révolution écologique pour le vivant (REV) organise des débats et des tables rondes sur le respect des animaux et le véganisme. Les participants ont tenté de rejoindre le site à pied, mais se sont retrouvés sous les sifflets d’environ 80 agriculteurs, qui ont tiré en l’air des cartouches de gaz à l’aide de canons à effarouchement, ont-ils ajouté.

Côtes de boeuf au barbecue

Des dizaines de gendarmes ont été déployés pour maintenir les deux groupes à distance, et aucun blessé n’était à déplorer en milieu d’après-midi. Sur place, des représentants de la section élevage de la FDSEA de la Loire ont organisé un barbecue à base de côtes de bœuf, dénonçant une « provocation » concernant le choix du Roannais, terre d’élevage charolais, pour la tenue de ces universités d’été.

« Un climat anxiogène »

L’incident a retardé d’une heure l’ouverture de la réunion, à laquelle participait Philippe Poutou (NPA), a indiqué à l’AFP le trésorier du micro-parti Victor Pailhac, évoquant un « climat anxiogène ». Moins de 200 participants ont pu accéder au site à temps, « alors qu’on en attendait près du double », a déploré Aymeric Caron. Le député a également fustigé « la nécessité de déployer les forces de l’ordre et la politique de la chaise vide des représentants invités du monde de la chasse et de l’élevage ». Dimanche matin, la table ronde finale de ces universités s’intitule « Ecoterrorisme : faut-il dissoudre la FNSEA ? »

Cammile Bussière

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